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Audience a kosyam : des ambassadeurs dévoilent leur soutien a la transition
Publié le jeudi 12 fevrier 2015  |  Les Dernières Nouvelles du Faso
M.
© Autre presse par DR
M. Alain Holleville, l’ambassadeur, chef de délégation de la Commission européenne ,




Le chef de la délégation de l’Union européenne, Alain Holleville, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Burkina Faso, Masato Futaishi, ont été reçus en audience par le Président du Faso, Président de la Transition, Michel Kafando, le mardi 10 février 2015 à Kosyam.

HollevilleLe chef de la délégation de l’Union européenne, Alain Holleville, dit être venu rappeler au Président du Faso que les Européens souhaitent apporter leur contribution à la Transition. Compte tenu des circonstances « exceptionnelles », l’UE entend mettre en place deux formes spécifiques d’appui. Un appui financier et technique sera essentiellement accordé à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). L’UE, par la voix de Alain Holleville, va matérialiser sa deuxième forme de soutien à travers une mission d’observation des élections présidentielle et législatives. « Nous sommes en train de définir les besoins et les actions et un appui budgétaire exceptionnel à la Transition qui n’était pas prévu », a affirmé Alain Holleville. Outre ces contributions, il a signifié que l’Union européenne va continuer les programmes sur lesquels le Burkina Faso et l’Union ont toujours collaboré. Il s’agit des domaines de la santé, de l’énergie et de la justice.

JaponPour l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Faso, Masato Futaishi, son pays « voudrait accompagner le Burkina Faso dans ses efforts d’organisation des élections présidentielle et législatives de manière libre, crédible et transparente ». Pour ce faire, il a annoncé 4 axes qui sont en étude. Le premier aspect concerne les fonds de contrepartie. « Presque chaque année, le Japon accorde des tonnes de riz à l’autorité burkinabè. Celle-ci est obligée de constituer le fonds de contrepartie en cédant ce riz à la population. Donc, en utilisant ce fonds nous voulons appuyer la CENI », a expliqué le diplomate nippon. Le deuxième se fonde sur le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). « A travers le projet du PNUD, le Japon voudrait aussi appuyer les élections présidentielle et législatives », a-t-il indiqué. Le troisième axe est relatif à l’observation des scrutins. Le staff de l’ambassade du Japon compte se déployer pour l’observation des élections et entend finalement apporter son soutien aux organisations non gouvernementales qui s’inscriront dans cette dynamique de monitoring.

Au-delà du soutien à la Transition politique

Les deux diplomates ont également abordé d’autres questions non moins importantes. Parlant de la question sécuritaire dans la sous-région ouest-africaine, Masato Futaishi a indiqué que son pays accorde une « très grande importance à la stabilité, la paix au Burkina Faso et dans la sous-région ». Une stabilité, qui de son avis, sera consolidée par le développement de la démocratie et de la bonne gouvernance et surtout de la justice. C’est à ce titre qu’il a évoqué les enjeux liés aux élections d’octobre 2015 concernant le Burkina Faso.





Alain Holleville, lui, a voulu « mieux comprendre où l’on en était avec cette situation politique, du processus de Transition en général, mais aussi ce qui s’est passé, il y a près d’une semaine ». Pour lui, il est normal pour les chefs de missions diplomatiques d’avoir des contacts réguliers avec les acteurs de la Transition (le gouvernement, les acteurs politiques et la société civile). S’inscrivant dans la même logique que le Secrétaire des Nations unies chargé des affaires politiques, il convient qu’ « une Transition est une situation qui est fragile par nature, qui est à risques comme nous l’avons vu récemment, mais il faut absolument garder le cap ». Le chef de la délégation de l’UE pense que la Transition est une phase qui est politiquement et juridiquement incertaine, une phase qui a aussi des attentes sociales et qui se produit dans un environnement régional où les questions de sécurité sont très délicates. C’est pourquoi, il pense que les difficultés qui apparaissent doivent être résolues mais que l’essentiel, c’est d’aller aux élections pour sortir le pays de cette situation. S’alignant sur le Secrétaire des Nations unies chargé des affaires politiques, les partenaires du Burkina Faso ont estimé qu’ « il doit y avoir le maximum de dialogue, une concentration et ne pas se laisser distraire par des éléments annexes ou accessoires. Ainsi, l’intérêt général des populations et du pays doit prévaloir sur les autres ».

L’ambassadeur du Japon a aussi relevé que c’était le premier entretien qu’il a eu avec le Président Kafando. Il l’a félicité pour sa désignation à la tête du pays et a salué la mise en place des autres organes de la Transition. « J’ai vraiment salué cet esprit de dialogue, de sacrifice des Burkinabè. J’ai aussi constaté la maturité démocratique du Burkina Faso », a-t-il mentionné.

Aboubacar Dermé
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