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Un universitaire demande à la Côte d’Ivoire de « clarifier » le statut de Blaise Compaoré
Publié le jeudi 12 fevrier 2015  |  PANA
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© aOuaga.com par G.S
Projet de révision de la Constitution : l`opposition à nouveau dans la rue le 28 octobre
Mercredi 22 octobre 2014. Ouagadougou. L`opposition regroupée autour du chef de file a animé une conférence de presse pour annoncer l`organisation d`une journée nationale de protestation, le 28 octobre 2014, contre le projet de loi portant modification de la Constitution introduit à l`Assemblée nationale par le gouvernement. Photo : Etienne Traoré, 1er vice-président du PDS/Metba




Le professeur de philosophie à l’université de Ouagadougou, Etienne Traoré, a demandé, dans une tribune, à la Côte d’Ivoire de « clarifier » le statut du président déchu du Burkina Faso, Baise Compaoré, qui réside dans ce pays depuis sa démission, fin octobre dernier.

« Je me permets d’interpeller les autorités ivoiriennes pour poser publiquement la question du statut de Blaise Comparé: est-il un réfugié politique ou un opposant en activité? », s’est interrogé l’universitaire burkinabè dans une tribune dont la PANA a reçu copie mardi.

« (…) Il ne respecte pas son statut de neutralité par rapport à nos questions politiques internes quand on entend comment ses supporters (…) affirment que de Yamoussoukro, Blaise Comparé les soutient et qu’ils préparent son retour triomphal », a écrit le chercheur burkinabè, très actif et suivi sur les réseaux sociaux.

Selon le Pr Etienne Traoré, dans le second cas, « c’est encore plus grave car il s’agirait purement et simplement d’une situation d’hostilité créée par les autorités ivoiriennes ».

Chassé par la rue fin octobre, alors qu’il tentait de modifier la Constitution pour briguer un nouveau mandat en 2015, Blaise Compaoré, après 27 années de règne, a trouvé refuge en Côte d’Ivoire, d’où est originaire son épouse, avec l’aide de la France.

Le président Alassane Ouattara avait déclaré que l’ex-président burkinabè pouvait séjourner dans son pays autant qu’il voudra.

Même si les autorités de la Transition se disent « ne pas être préoccupées » par les déplacements de M. Compaoré, les organisations de la Société civile le soupçonnent d’être à l’origine des « entraves » au processus de transition par l’entremise de son parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (Cdp) et son ex-garde.

« J’interpelle dans le même temps les autorités de la Transition pour clarifier cette situation avant qu’elle ne dégénère au détriment des bons rapports avec ce pays voisin frère et avec lequel nous sommes condamnés à collaborer par-delà les humeurs de nos différents gouvernants », a ajouté l’universitaire, également membre du parti politique le Pds/Mètba, (opposition).

Le professeur a conclu en appelant les organisations de la Société civile à rester «vigilantes » en coordonnant les luttes pour le succès de la Transition et l’organisation d’élections libres, équitables et véritablement transparentes, prévues le 11 octobre prochain.
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