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Presidentielle 2015 : « Il n’appartient ni à Kafando, ni à Zida de décider si la diaspora doit voter ou non », selon Pascal Zaïda, président du MPJ
Publié le mercredi 11 fevrier 2015  |  Le Pays
Pascal
© RTB par DR
Pascal Zaïda, secrétaire exécutif national du Mouvement populaire des jeunes (MPJ)




Le Mouvement populaire des jeunes (MPJ), après un long silence a refait surface le 5 février 2015, à Ouagadougou, à travers une conférence de presse. A cette rencontre avec les Hommes de médias, le président du mouvement, Pascal Zaïda, a donné sa lecture sur la transition en cours et sur les récentes évolutions que connaît le pays, notamment, les questions liées au Régiment de sécurité présidentiel (RSP) et au vote des Burkinabè de l’étranger. L’un des sujets qui oppose actuellement, l’opinion publique burkinabè est la participation de la diaspora aux prochaines élections. Sur la question, le Mouvement populaire des jeunes (MPJ) appelle les acteurs politiques et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à discuter afin de trouver un compromis car cela a été pris en compte dans la Charte à son article 22. « Il n’appartient ni à Kafando, ni à Zida de décider si la diaspora doit voter ou non », a lancé le président du MPJ, Pascal Zaïda, lors de la conférence de presse animée par le mouvement, le 5 février dernier. Pour lui, en effet, même si tous les Burkinabè de l’extérieur ne peuvent pas être pris en compte, ceux vivant dans l’espace CEDEAO ou UEMOA peuvent au moins participer aux élections. « On peut tenter cette expérience avec ces espaces et pour réduire le coût, on peut aussi utiliser la CNIB en lieu et place de la carte d’électeur pour voter », a affirmé Pascal Zaïda. Cette conférence de presse a aussi été l’occasion pour le responsable du MPJ de donner sa lecture sur la transition en cours. La transition est à la croisée des chemins, a-t-il considéré, et pour cela, les autorités doivent avoir en tête qu’elles n’ont pas été élues par le peuple. « La transition a été imposée par la force des choses et cette transition devrait prendre en première position les préoccupations des Burkinabè qui sont d’abord la question de la vie sociale, le loyer et la question du carburant. La transition devrait ensuite définir un calendrier clair pour l’organisation des élections», a estimé le président du MPJ. Pour lui, le gouvernement de la transition est politisé et il y a nécessité de faire un nettoyage dans ce sens. « Il faudrait que, dès à présent, on dépolitise le gouvernement. Les gens sont allés au gouvernement pour piller les ressources du pays pour préparer les élections présidentielles et législatives. De nos jours, au cours des conseils de ministres, on ne fait que des nominations de complaisance », a-t-il martelé. Et de poursuivre que, la seule solution, c’est de mettre en place un gouvernement sans hommes politiques car leurs place est au CNT et non au gouvernement. « Autrement, ils vont voler les ressources de ce pays pour les élections. Ce que nous vivons aujourd’hui est un coup d’Etat à la démocratie. Un homme politique qui se donne à la rue pour accéder au pouvoir est un lâche et les hommes politiques doivent quitter le gouvernement », selon Pascal Zaïda qui a ensuite affirmé que si la rue a fait partir Blaise Compaoré, c’est la rue qui doit gouverner jusqu’à ce que les élections aient lieu. S’agissant de la question du RSP, le président du MPJ a affirmé que c’est une composante de l’armée et est composée des Burkinabè qui sont des citoyens libres. C’est en ce sens, poursuit-t-il, que nous disons que c’est au candidat qui sera élu au lendemain des élections de faire des propositions pour régler la question. « Sinon, tout ce que nous disons maintenant est de la spéculation. Et si Kafando décide de dissoudre le RSP, il va s’en aller », a-t-il ajouté. Par rapport à la rumeur survenue le 4 février selon laquelle le RSP en avait après Zida qui se serait réfugié chez le Moogho Naaba, le président du MPJ a affirmé qu’à la place du Premier ministre, il aurait démissionné car c’est son autorité qui est mise en cause. Adama SIGUE
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