Education au Burkina: la JICA suggère une participation communautaire #aOuaga

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Education au Burkina: la JICA suggère une participation communautaire

Publié le mercredi 11 fevrier 2015 | FasoZine

© Ambassade par DR
Le ministre de l`Education nationale et de l`Alphabétisation, Samadou Coulibaly, a séjourné aux Etats-Unis d`Amérique du 14 au 17 décembre 2014 pour participer aux travaux du Conseil d`administration du Partenariat mondial pour l`éducation (PME)

L’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), en collaboration avec le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (Mena), a organisé, le mardi 10 février 2015 à Ouagadougou, un séminaire d’information et de réflexion sur les résultants de trois études concernant l’amélioration de la qualité de l’éducation via la gestion participative de l’école.

Les études menées ont porté sur l’impact de la phase pilote de la première année du Projet d’appui aux comités de gestion d’écoles (Pacoges) 2008-2010, l’évaluation de la qualité des politiques et de leur mise en œuvre avec le programme SABER de la Banque mondiale sur la responsabilité et l’autonomie des écoles et l’étude de référence pour le Pacoges 2014. En somme, il s’agit, selon Gountiéni Lankouandé, secrétaire exécutif du groupe de Recherche et d’analyse appliquée pour le développement (RAAD), « de voir comment les parents d’élèves pourront contribuer à l’amélioration du système éducatif ».

Les trois études ont montré, qu’ « on a de meilleurs résultats dans les écoles où les Coges fonctionnent bien », affirme M. Lankouandé. Il ressort aussi qu’il y a une faible implication des enseignants, qui disent avoir le sentiment de ne pas être impliqués dans le système de gestion participative. Il faut signaler que les études ont été menées essentiellement dans les écoles où il existe des Coges, notamment dans les régions du Plateau-central, du Centre-Nord et dans une partie du Centre.

A la suite des résultats des trois études, il s’est agit pour les participants à cet atelier d’approfondir la réflexion sur une plus grande implication des Coges dans les politiques éducatives actuelles et à venir. La question de leur promotion et leur valorisation a été également abordée. Venus des ministères de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et de celui de l’Economie et des Finances, les partenaires techniques et financiers, les ONGs, des experts, des universitaires et chercheurs ont, durant une demi-journée apporté leur expertise et fait des recommandations.

Abel Azonhandé