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Prix des céréales au Burkina : les bourses risquent de trinquer si rien n’est fait
Publié le mercredi 11 fevrier 2015  |  Les Dernières Nouvelles du Faso
Les
© Autre presse par DR
Les céréales




La dernière campagne agricole serait-elle déficitaire ou la production juste en baisse comme le laisse supposer son bilan prévisionnel rendu public en décembre 2014 ? Alors que les techniciens sont à pied-d’œuvre pour nous livrer ces résultats définitifs, le dernier bulletin « Point sur la situation alimentaire (PSA) » du réseau Afrique Verte tire sur la sonnette d’alarme. Les prix des céréales, denrées de base dans l’alimentation des Burkinabè, étaient en légère hausse en début janvier dans notre pays. Des mesures doivent donc être envisagées pour éviter un dérèglement du marché.

Céréales

D’entrée, le bulletin a tenu à rassurer que la tendance générale des prix des céréales est à la stabilité. On comprend aisément le souci et surtout la délicatesse d’évoquer une question aussi sensible que celle des prix des céréales. Cette précaution observée, le bulletin confirme ce que tout le monde redoutait. Des hausses de prix de céréales ont été observées début janvier sur certains marchés. Et le bulletin de citer les villes et les céréales concernées : Bobo (+17% pour le mil), Ouagadougou (+4% pour le maïs) et Fada (+4% pour le sorgho et le maïs et +3 % pour le mil). Afrique Verte ajoute immédiatement que quelques baisses ont aussi été observées à la même période pour le mil à Ouagadougou (-11%), pour le sorgho à Ouagadougou et à Kongoussi (-3%), et pour le maïs à Bobo et Dédougou (-4%) et à Kongoussi (-3%). Je laisse le soin à ceux qui sont forts en calcul de nous départager. Je n’ose pas faire une comparaison entre les baisses et les hausses même si je sens que ma bourse risque de trinquer si rien n’est fait d’ici là pour endiguer le phénomène.

En attendant, le réseau pense à tout et nous prévient que durant son travail, il a constaté que les marchés les moins chers étaient : Fada pour le riz, Kongoussi pour le mil, Nouna pour le sorgho et Bobo, Dédougou et Nouna pour le maïs. Il révèle en outre qu’à la période concernée, le marché de Dori était le plus cher pour l’ensemble des céréales. Je vois leurs cousins, les Bobo, esquisser des sourires… Seulement, Dori, est-ce une zone à forte consommation de céréales ? Ce n’est pas dans ma bouche que les Bobo et les Bwaba vont manger leur piment.

Plus on parcourt le rapport, plus on se pose des questions sur la pertinence de certains indicateurs. Tenez vous-mêmes, tandis que je me pose des questions sur le présent, le réseau insiste pour rappeler que comparés à début janvier 2014, les prix sont à la baisse ou stables, sauf pour le riz à Dédougou et Nouna (+14%) et à Ouaga (+3%), pour le mil à Dédougou et Nouna (+3%), et pour le sorgho à Bobo (+11%). Il précise que les baisses varient de -3% à -14% pour le mil, de -7% à -20% pour le sorgho et de -8% à -21% pour le maïs.

Et ce n’est pas tout, Afrique Verte persiste pour dire que comparés à la moyenne des 5 dernières années, les prix sont globalement en hausse, sauf pour le maïs où ils sont en baisse. Yako ! Je suis de plus en plus perdu ! Il porte enfin l’estocade en lâchant que les hausses varient de +1 à +10% pour le riz, de +2 à +11% pour le mil et de +3 à +15% pour le sorgho. Tel un chat qui joue avec une souris… ou une souris qui mord et souffle, Afrique Verte tient ici également à signaler que quelques baisses sont observées pour le mil (-7% à Ouagadougou et -1% à Kongoussi) et pour le sorgho (-13% à Nouna, -9% à Dédougou, -7% à Fada, -5% à Ouagadougou et -3% à Kongoussi).

Il en conclut que la situation alimentaire reste satisfaisante dans l’ensemble, car caractérisée par une disponibilité des céréales sur les marchés et des prix stables par endroit. Je vire du vert au rouge quand Afrique Verte avance plus loin que je dois cette accalmie de la situation à l’action conjuguée des boutiques témoins, des appuis des partenaires humanitaires dans certaines régions et à la présence des nouvelles récoltes sur les marchés.

Et puis, d’une région à l’autre, il me donne un tableau de la situation des prix dans le pays.

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