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Burkina : l’ex-majorité présidentielle s’insurge contre les souhaits réitérés de sa dissolution
Publié le mercredi 11 fevrier 2015  |  AIB
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© AFP par AHMED OUABA
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP)




Ouagadougou - Huit partis politiques, ayant soutenu la modification constitutionnelle qui a emporté fin octobre le régime du président Blaise Compaoré, ont dénoncé lundi, la dissolution maintes fois souhaitée de leurs formations politiques et l’inéligibilité de leurs dirigeants pour les prochaines élections.

«Des voix s’élèvent dans certains partis de l’ex opposition et parmi des organisations dites de la société civile pour réclamer, la dissolution du Congrès pour la démocratie et le progrès(CDP) et l’inéligibilité des dirigeants de l’ancienne majorité politique» pour les prochaines élections couplées présidentielles-législatives et municipales (octobre 2015 et janvier 2016), a ont dénoncé lundi, une coalition de huit partis de l’ex majorité présidentielle.

«Les partis politiques signataires de la présente déclaration expriment avec la plus grande vigueur, leur opposition ferme et résolue à cette manœuvre d’intoxication de l’opinion nationale et internationale», indique la déclaration.

La note précise également que c’est «la récente crise survenue entre le Premier ministre de la transition Yacouba Isaac Zida et le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) qui a servi de prétexte aux partisans divers de cette mesure extrême pour réitérer leur demande, avec un surcroît de véhémence».


Le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) est entré une fois de plus dans collimateur de l’opinion publique burkinabè pour avoir empêché (le 30 décembre 2014 et le 4 février 2015) la tenue du conseil des ministres, en protestant contre son démantèlement promis au peuple par le Premier ministre Yacouba Isaac Zida, lui-même issue de cette garde.

«Ni le CDP, ni aucun des autres partis de l’ancienne majorité, ou du Front Républicain n’est impliqué de près ou de loin dans le différend qui a opposé récemment le Premier Ministre à certains membres du Régiment de Sécurité Présidentielle», précise le communiqué.

Trois mois après l’insurrection populaire qui a chassé le président Blaise Compaoré, des organisations de la société civile ont manifesté samedi, pour exiger le ralliement «sans condition» de sa garde rapprochée (RSP), aux autres corps de l’armée.

Les partis politiques de l’ex majorité ont réaffirmé « leur volonté de contribuer à la poursuite de la Transition (en cours), de façon loyale et constructive parce qu’il y va de l’intérêt supérieur de notre Nation».

als/taa
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