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Fonds d’appui au secteur informel et à l’entrepreneuriat féminin
Publié le mardi 10 fevrier 2015  |  Le Quotidien




« Il s’agit bien d’un prêt et non d’un cadeau », Aminata Bambara Billa
Dans sa politique visant à réduire la pauvreté et les inégalités et à combattre l’exclusion sociale, le gouvernement avait pris des mesures sociales en 2013 et en 2014. Celles en 2014 ont porté notamment sur le renforcement des capacités d’intervention des Fonds nationaux de financement pour soutenir la création d’emplois et de revenus. 2 volets de mesures avaient été confiés au Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES). Il s’agit du renforcement des ressources des fonds nationaux de financement de l’entrepreneuriat féminin et à la réalisation d’une opération spéciale de financement d’associations bien organisées du secteur informel. C’est à ce propos que le ministre chargé du budget, Aminata Bambara Billa a animé une conférence de presse le 9 février 2015.
Accompagnée du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Hippolyte Dah et du ministre de la Promotion de la Femme et du Genre, Bibiane Ouédraogo Boni, le ministre chargé du Budget, Aminata Bambara Billa a animé une conférence de presse le 9 février 2015 sur le Fonds d’appui au secteur informel et à l’entrepreneuriat féminin. Le gouvernement avait entrepris des mesures sociales en 2013 et en 2014 en vue de réduire la pauvreté et les inégalités et à combattre l’exclusion sociale. Deux volets avaient été retenus et confiés au Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES). Il s’agit du renforcement des ressources des fonds nationaux de financement de l’entrepreneuriat féminin et à la réalisation d’une opération spéciale de financement d’associations bien organisées du secteur informel à travers la mise en place d’une ligne de crédit de 5 milliards de F CFA pour chaque volet soient 10 milliards au total. Au regard de la pertinence de ces projets, le gouvernement de transition a bien voulu consolider ces acquis en reconduisant les mêmes mesures en 2015. Avant la mise en place de ces prêts, le gouvernement a voulu communiquer avec l’ensemble des acteurs dont les médias sur la situation du dossier, les modalités pratiques de mise en place et dégager des perspectives. « Ce qui est ressorti du Conseil des ministres du 27 janvier 2015, c’est d’informer l’ensemble des acteurs nationaux et surtout les bénéficiaires qu’il s’agit bien d’un prêt et non d’un cadeau », a dit Aminata Billa. « Il faudra insister sur cela », a-t-elle martelé. Pour cela, pour permettre que les acteurs travaillent pour atteindre des résultats pour eux et pour le pays, il a été instruit au Conseil des ministres que le gouvernement ait recours au Système de financement décentralisé (SFD) appelé communément caisses populaires pour pouvoir placé directement et suivre les acteurs qui auraient bénéficié de ce prêt. Et ce en collaboration avec un comité de suivi qui sera mis en place au niveau des régions.

L’état des lieux

Selon Aminata Billa, l’analyse du guichet d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat féminin, une demande de financement globale de 160,641 milliards de F CFA a été exprimée par 4 329 associations et 21 381 promotrices individuelles. Au titre du guichet d’appui aux activités du secteur informel, un montant total de 210 649 255 987 F CFA a été sollicité par 1 609 associations, lesquelles ont déposé 38 987 dossiers au total. Ainsi, en 2014, les comités de prêts créés à cet effet ont reçu une demande globale de financement de 317 milliards 291 millions pour une offre de financement de 10 milliards pour les deux guichets. 5 938 associations et 21 381 promotrices individuelles ont exprimé leurs besoins. Pour la même année 2014, seulement 5 milliards sur les 10 milliards prévus ont été virés dans les comptes prévus au FBDES. Mais faute de trésorerie aucun retrait effectif de fonds n’a pu être fait et aucun placement de prêts n’a été assuré. Aminata Billa a affirmé que d’ici fin avril le 1er placement devra être effectué.
Un plan de communication sera élaboré, selon Bibiane Ouédraogo Boni, pour une plus large information des acteurs afin que les uns et les autres sachent que c’est un fonds qui est destiné à un certain groupe c’est-à-dire des personnes qui remplissent les conditions requises pour soumissionner. Elle a ajouté que tout le monde ne peut pas avoir accès à ce crédit. Les fonds seront mis à la disposition des bénéficiaires remplissant les critères prévus.

Les critères de sélection

Selon le ministre du l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Hyppolite Dah, les crédits seront octroyés suivant des critères bien déterminés. Mais avant, un toilettage des dossiers reçus sera fait. Pour cela un comité de sélection sera mis en place. Ce comité se chargera de revoir les dossiers pour voir qui peut bénéficier du crédit par rapport aux conditions déterminées. Pour le secteur informel, seules les associations pourront bénéficier du crédit. La pertinence, l’originalité, la rentabilité, la plus value du projet, le professionnalisme, création d’emploi seront aussi prise en compte aussi bien pour le secteur informel que pour l’entrepreneuriat féminin. L’historique du compte du bénéficiaire sera aussi solliciter pour la conformité de qui est dit et ce qui est fait pour les demandeurs de plus de 5 millions de F CFA. Concernant les régions, la sélection se fera en fonction du poids économique de chaque région sur l’économie nationale. « La liste des retenus sera publié pour être connu de tous, car le gouvernement de transition s’est inscrit dans la gestion transparente de la chose publique au point où il a pris en compte une priorité dans la budgétisation de l’action publique qui porte sur la bonne gouvernance et cette gouvernance nécessite la transparence », a laissé entendre le ministre chargé du budget.
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