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Art et Culture

Les Nuits internationales de la plaisanterie : rire pour une cohésion sociale durable
Publié le mardi 10 fevrier 2015  |  Sidwaya




Dans le cadre du Festival d'humour sur la parenté à plaisanterie, la Fédération du Cartel a organisé, du 29 au 31 janvier 2015 à Ouagadougou, la 5e édition des Nuits internationales de la plaisanterie placée sous le thème : «Le rôle de la parenté à plaisanterie dans la gestion des conflits».

Trois nuits de rire, d’humour, de danse, de musique. C'est le spectacle qu'a offert la Fédération du Cartel au public burkinabè du 29 au 31 janvier 2015 à Ouagadougou à l'occasion de la 5e édition des Nuits internationales de la plaisanterie. Au programme des soirées, le groupe «Dupons», le slameur-comédien, Aski Larime, Génération 2000 et d’autres humoristes ont émerveillé le public par leurs prestations. Pour le directeur de la compagnie Evasion et membre de la Fédération de Cartel, Ildevert Méda, ce festival a été un cadre de valorisation et de promotion de la parenté à plaisanterie. Il a indiqué que c'est une pratique très ancienne qui est d'ailleurs une source de distraction et un véritable régulateur social. A l'entendre, dans certaines communautés du Burkina, la culture de la parenté à plaisanterie est plus ou moins vivace. Cependant, on remarque avec la modernisation une tentative «d’abandon de ces pratiques traditionnelles», a déploré M. Méda. Il a expliqué cette situation par le fait que certains parents ne maîtrisent pas parfaitement le fonctionnement et les fondements du jeu de la parenté à plaisanterie. Il a souligné que la maîtrise de cette culture doit commencer par eux afin de pouvoir la transmettre à leurs enfants. «Nous devrons nous-mêmes savoir comment cela fonctionne et savoir quel genre d'insultes proférer. Que cela ne soit pas également une occasion pour agresser», a-t-il indiqué. Il a souhaité voir cette richesse culturelle se perpétuer car, dit-il, son abandon peut hypothéquer la culture de la paix dans notre société.


Elélé KANTORO
kantoroe@gmail.com
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