Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Conseil supérieur de la magistrature
Publié le lundi 9 fevrier 2015  |  Sidwaya
Le
© Présidence par DR
Le président du Faso, Michel Kafando, a présidé le Conseil supérieur de la magistrature(CSM) le vendredi 6 février 2015 au palais présidentiel de Ouagadougou




Le chef de l’Etat, Michel Kafando a présidé la première session du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) post-insurrection, le 6 février 2015, à la salle polyvalente de Kosyam.

Lors des journées de l’insurrection populaire d’octobre 2014, la justice a été l’une des institutions les plus décriées par les populations. En témoigne l’incendie du palais de Bobo-Dioulasso. Pour redorer leur blason, les magistrats du Burkina Faso, réunis autour de leur premier responsable, Michel Kafando et leur ministre de tutelle, Joséphine Ouédraogo, ont planché sur plusieurs dossiers. C’était à l’occasion de la première session post-insurrection, du Conseil supérieur de la justice (CSM), tenue le 6 février 2015. Il s’est agi de trouver une stratégie pour restaurer la confiance entre les justiciables et la justice, d’accélérer la réforme institutionnelle par la finalisation et la mise en application des textes et la probité dans le traitement des grands dossiers.
Le conseil a également échangé sur l’organisation des états généraux de la justice et l’intégration des droits humains dans le système judiciaire. Ces priorités devraient permettre, selon la ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, Joséphine Ouédraogo, la résolution des dysfonctionnements ‘’graves’’ au sein de la justice. Etant entendu que cette session se tient dans une atmosphère marquée par une crise ente magistrats et démarcheurs, Mme Ouédraogo a estimé que le CSM est un cadre idéal pour trancher sur toutes ces difficultés. C’est pourquoi, elle a reconnu que l’opinion publique attend des solutions concrètes devant contribuer à soigner l’image de la justice. «Le peuple burkinabè s’interrogera sur les motivations qui sous-tendent les décisions de nominations et d’affectations des magistrats prises par les membres du Conseil supérieur de la magistrature de ce jour. Au-delà des critères objectifs liés aux grades, à l’ancienneté, à l’aptitude et aux nécessités de service, serons-nous distraits par d’autres exigences dont les fondements ne s’accordent pas avec notre ambition de réhabiliter les institutions de la justice burkinabè ?», s’est interrogée la ministre. Cependant, elle a confié qu’il n’y a aucune intention malveillante d’entacher les mouvements et nominations soumis à leur appréciation, au comité de propositions et à la chancellerie, au cours de cette réunion. Elle a conclu en espérant que d’autres sessions du CSM permettront de travailler sur d’autres fronts, dans l’optique d’édifier une justice indépendante et crédible, à même de combler les attentes légitimes des citoyens burkinabè.


Gaspard BAYALA
Gaspardbayala87@gmail.com
Commentaires

Titrologie



Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Le
© Présidence par DR

Le
© Présidence par DR


Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment