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Rentrée politique du RDEBF : l’écologie politique et les élections de 2015 en ligne de mire
Publié le lundi 9 fevrier 2015  |  Le Quotidien
Présidentielle
© aOuaga.com par A.O
Présidentielle 2015 : l`écologiste Ram Ouédraogo partant
Samedi 7 février 2015. Ouagadougou. Le Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF) a fait sa rentrée politique au cours de laquelle le président de ce parti, Ram Ouédraogo, a déclaré sa candidature à l`élection présidentielle d`octobre prochain




Le Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF) a organisé, le samedi 7 février 2015, sa rentrée politique au siège du parti à « l’espace OR » à Ouagadougou. C’était en présence des militants et des responsables des partis amis. Pour l’occasion, les représentants des jeunes, des femmes, des anciens et le président Ram Ouédraogo ont livré des messages avec en ligne de mire la mobilisation et l’engagement pour les élections d’octobre 2015.

Selon le secrétaire général du parti, M. Adama Séré, cette rentrée politique offre l’occasion aux responsables du parti d’échanger avec les militants sur les conduites à tenir dans ce contexte de transition politique. Il en a d’ailleurs profité pour remercier les responsables des partis amis venus pour les soutenir.

Mobilisation pour l’écologie politique et les élections à venir

« La jeunesse a des attentes, 2015 est une année électorale, nous devons sonner la mobilisation et nous sommes déterminés pour la victoire du président Ram Ouédraogo. L’écologie politique reste la seule voie pour le développement du Burkina Faso… », C’est en substance la conviction du coordonnateur des jeunes du RDEBF, M. Souleymane Ouédraogo, dans son message à l’assistance. Il a invité les jeunes à s’inscrire sur les listes électorales pour le vrai changement. Même son de cloche de la représentante des femmes, Mme Boussim Fatmata qui a surtout insisté sur la participation des femmes au processus de transition, car pour elle, les femmes représentent plus de 52% de la population. De ce fait, selon elle, pas de démocratie sans femmes. Elle a aussi prôné la relecture de la loi sur le quota genre et l’application effective du principe de parité. M. Alexis Bakiono, le représentant des anciens notera que l’insurrection du mois d’octobre 2014 a engendré beaucoup de problèmes, d’où la nécessité d’un vrai changement pour leur résolution. Pour ce faire, le RDEBF doit remporter la victoire lors des élections à venir.

Ram Ouédraogo pour le retour de Blaise Compaoré

Le message du Président du parti était bien évidemment très attendu des militants et des invités. Ils ont en tous cas été bien servi. De la genèse de la crise, sur la question de l’article 37 à l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014, en passant par les fondements de l’écologie politique, Ram Ouédraogo, très prolixe comme à son habitude a tenu l’assistance en haleine. Et sa conviction est on ne peut plus claire : « Ceux qui ont baigné dans l’opulence, dans l’égoïsme, dans l’arrogance et le mépris ne peuvent aujourd’hui être des acteurs véritables du changement. Le Burkina aujourd’hui à besoin d’hommes et de femmes qui mettent la Nation au-dessus de tout, des humanistes, des patriotes convaincus, des démocrates sincères, qui, sans haine, ni rancune, ni esprit de revanche quelconque, travaillent pour le bonheur de tous ». Il a donc invité les jeunes à ne pas succomber à l’appel des sirènes, car les mêmes causes produisent les mêmes effets. Ram Ouédraogo a aussi demandé à la jeunesse de ne pas voter ceux qui ont travaillé, durant 27 ans avec Blaise compaoré et qui prônent aujourd’hui le changement. « Ils sont tous comptables de ce qui est arrivé », foi de Ram Ouédraogo qui espère que : « dans un avenir proche, le président Blaise Compaoré regagnera la mère patrie afin de retrouver ses frères et sœurs. Cela rejaillira positivement sur l’image de notre pays… ». Pour lui, le Burkina qui a toujours œuvré pour la paix en Afrique « ne peut pas s’offrir le luxe de laisser son président errer tel un apatride ». Actualité oblige, le président Ram Ouédraogo s’est exprimé sur la question de la dissolution du RSP. Pour lui, il faut gérer la situation avec tact et prudence, car le RSP est un corps d’élite qui fait la fierté de notre armée. Il faut donc baliser le terrain et laisser le président qui sera élu régler définitivement la question 1

Idriss Birba
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