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Sidwaya N° 7334 du 14/1/2013

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Economie numérique : Le Burkina se met à jour des « clouds privés »
Publié le mardi 15 janvier 2013   |  Sidwaya


Le
© Autre presse par DR
Le ministre en charge des Transports, des postes et de l’économie numérique (MTPEN), Gilbert Noël Ouédraogo.


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Le Ministère du Développement de l’Economie numérique et des Postes (MDENP) organise, en collaboration avec les sociétés Microsoft et Softnet, un atelier de formation sur les clouds privés. La cérémonie de lancement a eu lieu le lundi 14 janvier 2013 à Ouagadougou en présence du secrétaire général du MDENP, Joachim Méda.

Microsoft et Softnet en partenariat avec le Ministère du Développement de l’Economie numérique et des Postes (MDENP) entend moderniser davantage l’administration publique ainsi que les entreprises privées burkinabè en les faisant accéder aux dernières évolutions technologiques actuelles. C’est dans ce cadre qu’un atelier de formation est organisé depuis le lundi 14 janvier 2013 à l’intention des acteurs de l’Economie numérique au Burkina. Selon le Président-directeur général de Softnet, Koudibi Zongo, l’organisation d’une telle activité répond à un besoin de mettre à niveau l’ensemble de nos acteurs techniques au sein de l’administration pour leur permettre d’avoir une meilleure visibilité des mutations qui sont en cours dans le secteur des TIC. Il a indiqué qu’au niveau mondial, l’informatique devient de plus en plus indispensable pour tous les acteurs et en même temps le coût de l’informatique devient de plus en plus exorbitant. Devant ces deux tendances, il a fallu trouver une formule qui permet de réconcilier ces deux situations qui est le cloud computing. « L’idée est de dire qu’au lieu que chacun se paye ses onduleurs, ses serveurs, pour héberger un bout de programme et que 200m plus loin une autre administration répète le même investissement, cela coûte plus cher, alors que la technologie permet aujourd’hui de se doter d’une infrastructure commune qu’on appelle Data Center qui a la puissance nécessaire pour traiter les besoins de tout le monde », a-t-il affirmé. M. Zongo a ajouté que cela permettra de réduire le coût, de gagner en temps et en efficacité. Le directeur technique de Microsoft dans la zone couvrant le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal, la Guinée et le Cap-Vert, Pefery Coulibaly, a fait savoir que Microsoft a un partenariat de longue durée avec le gouvernement burkinabè. « L’objectif ici est de mettre en place un Data Center public pour le gouvernement burkinabè, former les techniciens à gérer ce Data Center et donner la possibilité à tous les agents de l’administration d’accéder à des ressources en ligne et c’est ce qu’on appelle le Cloud privé », a-t-il déclaré. Il a également expliqué que le Cloud privé est le fait que le gouvernement où tout citoyen puisse accéder à des services hébergés (navigation Internet, email, applications de comptabilité, de gestion financière…) dans un serveur soit par l’administration ou par un partenaire comme Softnet. Il a révélé que le fait donc que ces services soient hébergés par un fournisseur, permet de faire un gain énorme au niveau de la climatisation, de la sécurité et de l’énergie. « Le Burkina fait 40 à 50% d’économie en allant vers ces technologies », a assuré M. Coulibaly.
Le directeur général de la Coordination des programmes de développement des TIC, Alfred Sawadogo reconnaît l’importance et la nécessité pour l’administration et les entreprises burkinabè d’évoluer vers cette technologie. «

Le monde informatique évolue très rapidement. Les Cloud computing selon les spécialistes représenteront en termes d’investissement autour de 150 milliards de dollars en 2013, soit 10% de l’ensemble des investissements de nos jours en informatique », a-t-il précisé. C’est dans cette optique que l’administration burkinabè en partenariat avec Microsoft a décidé de se pencher sur cette nouvelle technologie afin de répondre au mieux aux attentes des utilisateurs. Même son de cloche du secrétaire général du MDENP, Joachim Méda, qui a souligné que face à l’avancée mondiale du Cloud computing, le Burkina se doit d’y adhérer à temps, afin de bénéficier au plus tôt de l’ensemble des possibilités offertes en termes de mutualisation, d’utilisation optimale des ressources, de disponibilité et de flexibilité dans la mise à disposition et l’utilisation des ressources et infrastructures. Il attend donc que les agents formés puissent être performants, qu’ils s’approprient ces technologies pour former un réseau de compétence au profit de toute la nation.

Raphaël KAFANDO

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