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Dissolution du RSP : 18 partis appellent leurs militants à soutenir les OSC
Publié le samedi 7 fevrier 2015  |  Le Quotidien
Société
© aOuaga.com par Séni Dabo
Société civile : le M/PRSCA se dévoile à la presse
Samedi 7 février 2015. Ouagadougou. Centre national de presse Norbert Zongo. Les responsables du Mouvement Plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA) ont animé une conférence de presse pour annoncer la création de cette organisation de la société civile (OSC) et présenter ses objectifs




18 partis politiques affiliés à l’ex-chef de file de l’opposition ont animé une conférence de presse, le vendredi 6 février 2015, à Ouagadougou. Au cours de cette conférence, ils ont demandé à leurs militants de soutenir la transition et à prendre part au meeting des organisations de la société civile, prévu ce jour, à la Place de la révolution.
Ils étaient 6 présidents de partis politiques affiliés à l’ex-chef de file de l’opposition à présider cette conférence de presse : Zéphirin Diabré (UPC), Roch Marc Christian Kaboré, (MPP), François Ouédraogo (RDS), Me Bénéwindé Stanislas Sankara (UNIR/PS), Etienne Traoré (PDS/Metba) et Norbert Michel Tiendrébéogo (FFS). Très vite, Zéphirin Diabré, sur un ton modéré, a planté le décor : « Les dissensions au sein de l’armée ne doivent pas perturber la Transition ». Et de trancher : « Nous sommes du côté de la Transition ». L’ensemble des 18 partis signataires de la déclaration liminaire, se disent vigilants, mais inquiets quant à la situation qui prévaut au sein de l’armée. C’est pourquoi, ils appellent le Président du Faso, Michel Kafando, et le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, à mettre de l’ordre dans cette affaire. Pour Me Bénéwindé Stanislas Sankara, « si le Premier ministre n’est pas libre de faire des nominations ou faire son Conseil des ministres, c’est un coup d’Etat ». Et, il s’interroge : « Est-ce que nous pouvons être pris en otage par quelques hommes parce qu’ils ont des armes ? ». Non ! Croit-il fermement. Et d’ajouter : « 2 000 hommes ne peuvent pas prendre en otage l’avenir de 16 millions de personnes ». C’est ce que pense également Etienne Traoré : « Dans aucune école militaire, on n’enseigne pas qui est un bon Premier ministre ou un bon Président ».Roch Marc Christian Kaboré pense qu’il est de la responsabilité du Premier ministre et du Président du Faso de procéder à une réorganisation au sein de l’armée. Cette réorganisation, selon lui, nécessite que des structures compétentes soient mises en place pour y réfléchir. Le RSP doit-il être dissout ? A cette question, les réponses sont nuancées. « Nous ne sommes pas habilités, parce que nous sommes des civils, à comprendre toute cette question. Mais, ce qui est sûr, cette entité ne peut pas être au service d’un homme, mais de l’Etat et des citoyens », a fait remarquer Roch Marc Christian Kaboré.
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