Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Grogne à l’ONEA : les agents temporaires exigent une augmentation de salaire
Publié le vendredi 6 fevrier 2015  |  Sidwaya
Office
© Autre presse par DR
Office national de l’eau et de l’assainissement(ONEA)




Le collectif des ouvriers de l’Office national de l’eau et de l’assainissement(ONEA) a tenu une conférence de presse, le jeudi 5 février 2015 à Ouagadougou. Il demande une augmentation de salaire à 80 000 francs CFA et leur intégration au personnel de l’ONEA.

« Nous travaillons plus de 8 heures par jour et pourtant, nous sommes payés à 37 000 francs CFA ». C’est la réalité que le collectif des ouvriers de l’Office national de l’eau et l’assainissement(ONEA) vit. Il l’a relatée à la presse, le jeudi 5 février 2015 à Ouagadougou. Selon le collectif, c’est plus de 200 ouvriers recrutés par l’entreprise « Chaîne de l’expérience et distribution du Burkina Faso(CEDB) » et mis à la disposition de l’ONEA, qui vivent dans cette situation. Ayant épuisé toutes les voies de recours, ils ont donc décidé de relater la précarité dans laquelle ils vivent et d’exposer leurs doléances par le biais des médias. Au cours de la rencontre avec les hommes de médias, les ouvriers ont égrené un chapelet de doléances parmi lesquelles, une augmentation de salaire de 37 000 francs CFA à 80 000 francs CFA, une déclaration à la Caisse de sécurité sociale, une assurance-vie. Ils souhaitent que leur recrutement soit direct et non part le biais de la CEDB en tant que personnel à part entière de l’ONEA. Selon le porte-parole, Valéa François, l’entreprise qui les recrute les exploite car ils sont payés à 37 000FCFA pour un contrat à durée déterminée d’un à trois mois. Alors que le contrat, a-t-il dit, entre l’entreprise et la nationale de l’eau stipule que les ouvriers doivent être payés à 1500 francs CFA l’heure pour 8 heures de travail par jour. « Nous faisons tous le boulot de l’ONEA. Nous creusons les n trous pour enfuir la tuyauterie. Nous sommes à la base de l’ONEA. Alors, nous demandons qu’elle nous embauche », a précisé un des ouvriers, Issouf Koné. Ils comptent durcir le ton dans les prochains jours si rien n’est fait, par des grèves illimitées, des sabotages de travaux et l’organisation de sit-in.


Fleur BIRBA
lafleuribiscuis@yahoo.fr
Commentaires

Titrologie



Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment