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Grogne au RSP : Les partis de l’opposition dénoncent une « immixtion inacceptable »
Publié le vendredi 6 fevrier 2015  |  Aujourd`hui au Faso
Dialogue
© aOuaga.com par G.S
Dialogue politique : l`opposition suspend sa participation
Lundi 6 octobre 2014. Ouagadougou. Le chef de file de l`opposition, Zéphirin Diabré, a animé une conférence de presse dans l`après-midi au siège de son institution pour annoncer la suspension de la délégation qu`il conduit au dialogue inclusif avec la majorité présidentielle initié par le chef de l`Etat




Vingt-quatre heures après le mouvement d'humeur du Régiment de la sécurité présidentielle (RSP), qui a conduit à l'annulation du conseil des ministres, prévu pour se tenir le mercredi 5 février 2015, les partis politiques, membres de l'ex-Chef de file de l'opposition politique (CFOP) et la Coordination des organisations de la société civile se sont réunis d'urgence, le jeudi 5 février 2015 à Ouagadougou. L'objectif de cette réunion de crise était de déterminer la conduite à tenir face à «l'immixtion grave de la garde présidentielle dans le fonctionnement des organes de la transition».


C'est une réunion restreinte qui a concerné près d'une vingtaine de partis politiques membres de l'ex-Chef de file de l'opposition, les chefs de partis politiques de l'opposition et des responsables de la Coordination des organisations de la société civile. Cette rencontre se tient, au moment où des menaces réelles planent sur les organes de la transition. Pour dévoiler l'esprit qui a prévalu à la tenue de cette réunion d'urgence, Me Guy Hervé Kam, de la Coordination des organisations de la société civile, explique : «Nous sommes venus pour le compte de la Coordination des OSC nous entretenir avec les partis politiques, au regard des graves évènements qui se sont produits mercredi dernier, au cours de la journée». A en croire le porte-parole des OSC, il s'agit pour les parties prenantes de faire une lecture de la situation présente, afin de faire des propositions dans l'optique de la mise en place d'une synergie d'action pour riposter à cette attitude excessive des éléments de la garde présidentielle et veiller à la bonne tenue de la transition. «Nous souhaitons œuvrer à la mise en place d'une offre d'action commune, dans un futur proche, avec les partis politiques», a-t-il mentionné.

Après cette précision de Guy Hervé Kam, il a fallu attendre près d'une heure pour qu'au sortir de cette rencontre, les premiers leaders de partis politiques se livrent à la presse. Tour à tour, Roch Marc C. Kaboré, Zéphirin Diabré et Ablassé Ouédraogo diront leurs inquiétudes des informations faisant état de tensions au sein de l'armée. Selon le président du MPP, «l'immixtion du Régiment de la sécurité présidentielle est tout simplement, inacceptable dans la mesure où elle porte atteinte à la bonne marche des organes de la transition à laquelle elle est partie prenante». Pour sa part, l'ex-Chef de file de l'opposition politique, Zéphirin Diabré, estime que cette rencontre a été l'occasion pour les partis de l'opposition de réaffirmer leur attachement à la transition et à la charte qui doit encadrer cette période transitoire au Burkina Faso. Aussi trouve-t-il inopportun que le RSP, qui est une composante de la nation, pose des «actes susceptibles de gêner le fonctionnement des organes et institutions».

Dans l'immédiat, et selon les mots du président de l'UPC, des actions urgentes seront menées, en symbiose avec les organisations de la société civile, pour dénoncer ce qui est perçu par tous comme un «acte inacceptable». Pour ce faire, Zéphirin Diabré comme Ablassé Ouédraogo appellent à la vigilance et invitent le peuple burkinabè à rester déterminé à faire barrage aux velléités de sabotage de la transition. Car poursuit-il, «il est important que cette transition soit conduite à son terme et aboutisse à l'organisation d'élections libres et transparentes, pour que le pays des hommes intègres renoue avec la légalité constitutionnelle, pour que triomphe la démocratie».


Dramane KONE
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