Burkina: Un parti de l’ex mouvance estime, prématurée, la dissolution de la garde rapprochée de Compaoré #aOuaga

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Burkina: Un parti de l’ex mouvance estime, prématurée, la dissolution de la garde rapprochée de Compaoré

Publié le vendredi 6 fevrier 2015 | AIB

Ouagadougou -Le Parti Républicain pour l’intégration et la solidarité (Paris) a estimé mercredi, prématurée, la dissolution du Régiment de sécurité présidentielle, tant réclamée par une grande partie de l’opinion publique.

« La dissolution du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) comme le réclame certaines personnes est très tôt» a déclaré mercredi, le président du Parti républicain pour l’intégration et la solidarité (Paris) Roland Tondé, au cours d’une conférence de presse.

Selon M. Tondé, le RSP ne devrait pas être dissout immédiatement car poursuit-il, l’unité d’élite «s’est rangée du côté du peuple» lors de l’insurrection populaire de fin octobre qui a emporté le régime trentenaire de Blaise Compaoré.

Cependant Amenesty international a accusé en mi-janvier le même régiment d’avoir utilisé à ce moment, «une force excessive et parfois meurtrière» contre des civils désarmés.

Roland Tondé a dit avoir reçu l’assurance du Général Gilbert Diendéré (bras droit de Blaise Compaoré et pièce maitresse du RSP, ndlr), que l’unité se mettra à la disposition du prochain président du Faso dont l’élection est prévue le 11 octobre prochain.

M. Tondé dont le parti a soutenu la modification constitutionnelle qui a emporté Blaise Compaoré, a profité de l’occasion pour annoncer sa candidature à ce scrutin.

Selon ce ex radié du RSP, contrairement à ce qui se dit, le régiment «n’est pas composé de milices » mais de « membres recrutés dans l’armée nationale», bénéficiant d’abord d’ «une formation de base de six mois à Bobo-Dioulasso (ouest) suivie d’une autre formation plus difficile de 45 jours à Pô (Centre-sud)».

La conférence de presse du PARIS s’est tenue quelques heures après un second mouvement d’humeur du RSP, contre leur commandant adjoint et actuel Premier ministre de la Transition, Yacouba Isaac Zida, le soupçonnant de vouloir démanteler leur unité.

«Nous demandons la démission du Premier ministre Yacouba Isaac Zida» a requis Roland Tondé à la suite du Rassemblement politique nouveau et de l’Alliance des démocrates révolutionnaires, demandant également «la mise en place d’un gouvernement civil avec un ministre de Défense militaire».

Agence d’information du Burkina

ts-wis/taa