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Burkina : Journée nationale de protestation ce samedi pour exiger le démantèlement de l’ex-garde présidentielle
Publié le vendredi 6 fevrier 2015  |  AIB
Saccages
© aOuaga.com par G.S
Saccages de bâtiments : images de désolation d`après-manifestations
Vendredi 31 octobre 2014. Ouagadougou. Au lendemain des manifestations violentes contre la révision de la Constitution, ce sont des images de désolation qui s`offrent au niveau des bâtiments publics et privés saccagés, pillés ou brûlés




Ouagadougou – Une vingtaine d’organisations de la société civile burkinabè a annoncé cet après-midi la tenue, samedi 8 février, d’un rassemblement national pour exiger le démantèlement de l’ex-garde présidentielle, au lendemain de leur second mouvement d’humeur contre le Premier ministre de la Transition.


« Nous appelons les partis politiques et toutes les organisations de la société civile pour un meeting à la Place de la Nation (à Ouagadougou) et sur toute l’étendue du territoire national à partir de 8h (heure locale)» pour exiger la dissolution du RSP (Régiment de sécurité présidentielle de Blaise Compaoré), «condition indispensable d’un renouveau démocratique» au Burkina Faso, a déclaré Me Hervé Kam, l’un des porte-voix du regroupement de la vingtaine des associations de la société civile.


En effet, le RSP, un corps d’élite de l’ex-président dont est issu l'actuel Premier ministre Yacouba Issac Zida, a entrainé l’annulation du conseil des ministres de mercredi en protestant contre son démantèlement, promis au peuple par Zida.


Les militaires ont par la suite demandé la démission du Premier ministre, jadis commandant en second du RSP.


Selon la société civile, « ces évènements coïncident curieusement avec un activisme important de l’ancien parti au pouvoir (…) et la publication d’informations, (…) annonçant l’éventualité de la candidature du Général Gilbert Diendiéré », l’ex-chef d’Etat-major particulier du président déchu.


Pour les responsables de la société civile, les agitations du RSP sont «intolérables» car elles constituent une entrave à la bonne marche des institutions de la transition.


Plus tôt dans la journée de ce jeudi, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à la Place de la Nation, épicentre du soulèvement populaire de fin octobre pour demander la dissolution du RSP.


Considérée comme la garde prétorienne de l'ancien chef de l'Etat qui a gouverné durant plus de 27 années, le RSP avait été épinglé par le dernier rapport d’Amnesty International qui l’accusait d’avoir tiré sur les manifestants aux moments des journées insurrectionnelles.


Le président de la Transition, Michel Kafando, a annoncé mercredi dans la soirée que des rencontres entre les chefs de l’armée auront lieu le plus rapidement possible afin de trouver une solution à la crise.


Le secrétaire adjoint de l’Organisation des Nations unies chargé des affaires politiques, Jeffrey Feltman, a déclaré mercredi à Ouagadougou, que la communauté internationale tiendrait pour «responsables» ceux qui "menacent le processus de transition" dont le terme est prévu d’ici la fin de l’année.


ndt/
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