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Partenariat Burkina Faso Banque Mondiale

Publié le jeudi 5 fevrier 2015 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Jean Gustave SANON, ministre de l’économie et des finances

Le ministre de l’Economie et des Finances, Jean Gustave Sanon, et la Représente-résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Mercy Tembon, ont signé le lundi 2 février 2015 à Ouagadougou un accord de financement additionnel du Projet sectoriel eau en milieu urbain (PSEU).

D’une valeur de 80 millions de dollars US soit environ 40 milliards de FCFA, le financement additionnel sera mis en œuvre dans la période de juin 2015 à décembre 2018. Selon la Représente-résidente de la Banque mondiale, Mercy Tembon, le Projet sectoriel eau en milieu urbain (PSEU) et son financement additionnel permettront à 1 110 600 personnes additionnelles de bénéficier du projet dont 759 000 personnes seront desservies en eau potable et 351 600 personnes desservies en services améliorés en assainissement. «Plus de 120 000 élèves bénéficieront également de services améliorés d’assainissement dans les établissements scolaires», a-t-elle déclaré. Pendant la durée de ce projet, il est attendu qu’un accent particulier soit porté sur l’accès à ces services sociaux de base, pour les ménages pauvres et vulnérables résidant dans les quartiers périphériques à habitats spontanés. En vue de pallier rapidement la perturbation du service de l’eau, qu’enregistre déjà la ville de Ouagadougou, Mercy Tembon a demandé au ministre de l’Economie et des Finances de veiller à la satisfaction rapide des conditions préalables à l’entrée en vigueur de cet accord de don. Elle a également profité de l’opportunité pour rappeler l’intention de la Banque mondiale d’engager dès le 9 février 2015, la revue à mi-parcours de la Stratégie de Partenariat-Pays (2013-2016) afin de mieux prendre en compte certaines préoccupations majeures de stabilité et de développement du pays. Du côté gouvernemental, c’est le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire, François Lompo, dont le département assure la tutelle technique du projet, qui a salué la grande réactivité de la Banque mondiale face à sa demande d’aide. De son avis, la signature de ce nouvel accord de financement est effective au vu des bons résultats engrangés au cours du précédent accord mais également compte tenu des besoins en eau sans cesse croissante dans la ville de Ouagadougou. En effet, François Lompo a expliqué que le projet initial dont l’accord a été signé le 9 juin 2009, pour un montant de 40 milliards de FCFA et une durée de six ans, a atteint et même dépassé certains de ses objectifs en 2014, soit une année avant sa clôture. Il a noté que dès le mois d’août 2014, avant les négociations du présent accord de financement, on dénombrait plus de 403 000 personnes supplémentaires (115% de la cible) qui avaient accès à un assainissement adéquat. «De même, on retient que plus de 425 000 personnes additionnelles (81% de la cible) avaient accès à l’eau et à l’assainissement Ces réalisations concernent les villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou et Dédougou», a-t-il ajouté. Sur le plan du renforcement des capacités, composante centrée principalement sur l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), qui est l’entité en charge de la mise en œuvre du projet, le ministre a noté que le taux de recouvrement a atteint 97,5% pour une cible de 97% et le ratio de productivité est à 3,4 agents pour 1000 abonnés contre une cible de 3,5.

Depuis les 15 dernières années, le partenariat Burkina Faso-Groupe de la Banque mondiale a permis de financer de vastes programmes d’approvisionnement en eau potable et assainissement des villes et des campagnes pour un montant cumulé de plus de 130 milliards de FCFA.

Lougri DIMTALBA
hope.faso@gmail.com