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Perturbation du conseil des ministres
Publié le jeudi 5 fevrier 2015  |  Sidwaya
Le
© Présidence par DR
Le Conseil des ministres du 10 décembre 2014 s`est tenu à Dédougou dans la région de la Boucle du Mouhoun, ville hôte de la commémoration officielle de la fête de l`indépendance du 11-Décembre




Une folle rumeur faisant cas d’une perturbation du conseil des ministres qui devrait se tenir hier mercredi 4 février 2015, par des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Que s’est-il réllement passé ?

L’hebdomadaire conseil des ministres ne s’est pas tenu hier mercredi 4 février 2015. Le gouvernement parle de report sans aucune explication, des sources évoquent une suspension imposée par des mécontents du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). La garde présidentielle qui craindrait son demantèlement, aurait demandé la démission du Premier ministre, par ailleurs ministre en charge de la Défense. Le RSP dénoncerait des affectations et des nominations.

Ce qui est sûr, par contre, c’est que le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, s’est rendu chez le Mogho Naaba pour s’entretenir avec lui. Arrivée sur les lieux aux environs de 10h30, notre équipe a trouvé l’aide de camp du chef du gouvernement et quelques éléments d’un petit cortège qui l’ont accompagné. Si rien n’a filtré des échanges entre le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida et le chef suprême des Moosé qui se sont déroulés à huis clos au palais royal, nous avons une idée des personnalités qui y ont pris part. Au nombre de celles-ci, l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo. Approché à sa sortie par la presse, celui qui s’était autosaisi de la médiation entre l’ex-président Blaise Compaoré et l’opposition politique, s’est refusé à tout commentaire. Une autre personnalité, non moins importante, le président de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME), le pasteur Samuel Yaméogo, a rejoint les discussions. Mais sa présence n’aura duré qu’une quinzaine de minutes, puisse qu’une foule nombreuse qui a dit être venue s’enquérir des nouvelles, a amené les acteurs à abréger le huis clos. Quand nous quittions les lieux, la foule appelait à un rassemblement à la place de la Révolution. Quelques heures après, différents groupuscules de personnes ont effectivement occupé ladite place à plusieurs endroits, avant d’aller occuper momentanément l’avenue.

Des OSC veulent comprendre

Sur les lieux, les commentaires allaient bon train sur les événements de la matinée, lorsque le président du groupe parlementaire des Organisations de la société civile (OSC) au Conseil national de la Transition (CNT), Hervé Ouattara, a fait son apparition. Interrogé sur les causes de cet attroupement, il a laissé entendre que ce qui se passe n’est rien d’autre qu’une manigance d’un certain groupe de personnes qui cherchent à détruire le pays depuis l’étranger.
«D’aucuns disent que c’est un problème militaire mais un problème, qu’il soit militaire ou civil, peut porter atteinte à la Transition et saper ainsi le combat de tout un peuple», a-t-il ajouté. De plus, des «ennemis», selon lui, travaillent de manière souterraine à déstabiliser le Burkina Faso pour des intérêts personnels et égoïstes. Il a, de ce fait, appelé les Burkinabè, dans leur ensemble, à rester mobilisés et à ne pas se laisser divertir par des individus qui se muent en destructeurs du peuple. «Nous demandons aux Burkinabè de se tenir debout parce que nous voulons voir clair dans cette histoire. S’il nous faut sortir une seconde fois pour libérer notre pays, nous n’hésiterons pas à le faire», a-t-il martelé.
A Bobo-Dioulasso également, des membres des Organisations de la société civile (OSC) se sont rencontrés, dans l’après-midi du mercredi 4 février 2015, pour annoncer une série de manifestations, à compter de la nuit du mercredi au jeudi 5 février 2015. A les entendre, il s’agit pour eux d’exprimer leur mécontentement à la suite de la non-tenue du Conseil des ministres du jour, due au mouvement d’humeur du Régiment de sécurité présidentielle. A ce titre, les OSC demandent la dissolution du RSP afin de permettre à la Transition de bien se dérouler. De plus, elles exigent l’arrestation des aniciens dignitaires de l’ex-parti au pouvoir.
Par ailleurs, une réunion de chefs militaires s’est tenue dans la soirée d’hier au palais présidentiel de Kosyam, à Ouagadougou.


Beyon Romain NEBIE
Aubin NANA
Boubié Gérard BAYALA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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