Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Bobo-Dioulasso : Protestation des OSC contre le Régiment de sécurité présidentielle
Publié le jeudi 5 fevrier 2015  |  Le Quotidien




Bobo-Dioulasso n’est pas resté en marge des manifestations contre le Régiment de la sécurité présidentielle. Les membres des Organisations de la société civile (OSC) étaient dans la danse pour demander la dissolution pure et simple du RSP.

Des organisations de la société civile dans la ville de Bobo Dioulasso prévoient d’organiser, aujourd’hui jeudi 5 février même, une marche pour demander la dissolution du Régiment de sécurité présidentielle, le RSP. Ces OSC, dit notre source, estiment qu’en fait, le personnel de cette fraction spécifique de l’armée burkinabè serait à la base des difficultés que connait le gouvernement de la transition dans la gestion du pays, après seulement trois mois de sa mise en place, suite à la chute du régime Blaise Compaoré.
Hier en début de soirée, les concertations avaient encore lieu entre les responsables des différentes organisations concernées. Mais les avis étaient toujours divergents quant à l’opportunité de l’initiative. Ce qui a été plutôt été convenu, c’est que les organisations de la société civile de Bobo ont décidé d’investir la Place Tiéfo Amoro, pour un sit-in de la nuit jusqu’au matin. Et c’est ainsi que la décision de marcher contre le RSP devrait être arrêtée ou pas.

Néanmoins, l’objet de la veillée en sit-in qui se tenait hier consistait aussi en une revendication pour « l’arrestation rapide de tous les anciens maires de la ville de Bobo, eux avec leurs complices supposés ». Les manifestants disent vouloir également l’accélération des audits sur les lotissements. Tout en exigeant aussi l’arrestation pur et simple des anciens dignitaires du régime de Blaise Compaoré qui soutenaient activement le projet de révision de l’article 37, les OSC de Bobo enjoignent au gouvernement de la transition de prendre ses responsabilités. Autrement, disent-elles, la Place Tiéfo Amoro se transformera en la place d’arme d’où partira « une nouvelle lutte pour que la révolution burkinabè revienne à la société civile »1

LFS et MB
Commentaires