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Burkina : le RSP sème le trouble au sein du régime de transition
Publié le mercredi 4 fevrier 2015  |  Jeune Afrique
Transition
© aOuaga.com par G.S
Transition : la composition du gouvernement rendue publique
Dimanche 23 novembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Le secrétaire général adjoint du gouvernement et du Conseil des ministres a rendu publique la composition du gouvernement de transition. Photo : Yacouba Isaac Zida, Premier ministre et ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants




Le conseil des ministres prévu ce mercredi matin au palais présidentiel de Kosyam a été reporté à une date indéterminée. En cause ? Un nouveau coup de sang des cadres du régiment de sécurité présidentielle, qui ont contraint le Premier ministre Zida à se rendre chez le Mogho Naba.

Le régiment de sécurité présidentielle (RSP) continue de dicter le tempo à Ouagadougou. Un peu plus d'un mois après un échange houleux entre ses cadres et le Premier ministre Yacouba Isaac Zida, le RSP a de nouveau brusquement fait irruption dans les affaires courantes du régime de transition.

Mercredi 4 février, le conseil des ministres hebdomadaire organisé au palais présidentiel de Kosyam a été reporté. "Le conseil était initialement fixé à 9h du matin, mais on nous a fait signe un peu avant pour nous prévenir qu'il était retardé d'une heure, raconte un ministre. Je suis donc arrivé à 10h à Kosyam. Là, on nous a dit que le conseil était reporté 'sine die' pour des raisons de calendrier."

Zida chez le Mogho Naba

La véritable raison de ce report n'est pas à chercher dans un calendrier mais plutôt du côté du RSP. Le 30 décembre dernier, ses officiers - menés par le général Gilbert Diendéré et le colonel-major Boureima Kéré - avait imposé une série de revendications à Yacouba Isaac Zida, leurs ancien frère d'arme devenu Premier ministre du gouvernement de transition. Ils réclamaient alors trois choses : la non-dissolution de leur régiment, le paiement de leur bonus de fin d'année, et le remplacement de Théophile Nikiéma, un commandant proche de Zida nommé chef d'état-major particulier de la présidence au détriment d'officiers de rang supérieur. À l'issue d'une réunion tendue, Zida avait accepté leurs demandes tout en obtenant un délai.
... suite de l'article sur Jeune Afrique

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