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Fonds commun genre Plus de 500 millions de FCFA pour 6 projets
Publié le mardi 3 fevrier 2015  |  Sidwaya




Six projets ont bénéficié de la subvention du fonds commun genre, d’un montant total de 507 552 078 F CFA. La cérémonie de remise des contrats a eu lieu, à l’ouverture de la 1ère édition de la foire aux approches de réductions des inégalités de genre, le jeudi 29 janvier 2015 à Ouagadougou.

Les promoteurs des projets d’appui à «La scolarisation des filles par la responsabilisation des hommes à la lutte contre l’exclusion sociale et les violences faites aux femmes : le cas des femmes accusées de sorcellerie au Burkina Faso» et quatre autres, ont reçu les contrats de subvention de leurs activités par le Fonds commun genre (FCG), le jeudi 29 janvier 2015 à Ouagadougou. Ce financement est évalué à 507 552 078 de FCFA sur un besoin total exprimé à 636 552 078F CFA. Avec cet argent, les différents bénéficiaires pourront poursuivre leurs activités. C’est le cas du directeur exécutif de l’Initiative privée communautaire contre le VIH/SIDA au Burkina Faso, Dr Aimé Joseph Bidiga, qui vient de bénéficier de 82 millions de FCFA pour son projet «Ecoles des maris, écoles des épouses». Avec cette somme, M. Bidiga comme tous les bénéficiaires, entend contribuer à la réduction des disparités de genre entre les hommes et les femmes en créant des espaces d’échanges au sein des communautés.

Ainsi, pour plus de visibilité des projets financés par le fonds, une «Semaine du Fonds commun genre» une foire se déroule du 27 au 30 janvier 2015. Et la 1ère édition de cette foire du FCG qui se tient les 29 au 30 janvier 2015 au Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) s’inscrit dans cette logique. Elle est placée sur le thème : «Capitalisation d’expérience et passage à l’échelle des bonnes pratiques de réduction des inégalités de genre». Les exposants sont des bénéficiaires de ce fonds. Ce sont entre autres, le groupe de recherche et d’actions pour le foncier, le programme de santé sexuelle et droits humains, de l’association des professionnels de l’audiovisuel et de la communication, du groupe de recherche et d’échanges technologiques…Cette foire est une tribune pour les promoteurs, de mettre en lumière les initiatives développées par les bénéficiaires pour la réduction des inégalités de genre. Par la voix de leur représentant, Salvador Niyonzima, les Partenaires techniques et financiers (PTF) ont réaffirmé leur disponibilité à accompagner le gouvernement burkinabè pour une égalité et équité de genre. Quant au représentant du Premier ministre, Job Ouédraogo, il a salué la tenue de la foire. Pour lui, «une démocratie sans femmes est une démocratie imparfaite. Ce n’est pas une démocratie du tout».

Prendre en compte les femmes dans la gouvernance

Et, l’engagement de toutes les parties est indispensable pour une bonne gouvernance. C’est pourquoi, il s’est réjoui de la mobilisation des acteurs autour de la question du genre. «Notre ministère, conformément à ses missions s’est résolument engagée dans la voie de la transformation sociale vers l’élimination des inégalités et injustices sociales et la promotion de l’équité et de l’égalité entre les hommes et les femmes au Burkina Faso», a déclaré, la secrétaire générale du département, Nathalie Sandwidi.

Le Fonds commun a été mis en place avec l’appui des PTF pour la promotion du genre. Il a pour objectifs de contribuer au renforcement de la durabilité des actions en matière de genre à travers l’amélioration des mécanismes de coordination et de promotions des approches innovantes. Ainsi, en 10 ans d’existence, le fonds a financé 72 projets. Toute chose qui a crée un sentiment de satisfaction de M. Niyonzima. Ce sentiment est partagé par Mme Sandiwidi, qui a souligné que tout le ministère a noté avec satisfaction, les résultats engrangés par le fonds. Mais pour lui, l’arbre ne doit pas cacher la forêt, car des défis demeurent. Il s’agit entre autres, de la mobilisation des ressources et des actions de communication. La secrétaire générale a donc saisi l’occasion pour faire un plaidoyer pour le meilleur positionnement des femmes sur les listes électorales lors des élections de 2015.


Mariam OUEDRAOGO
mesmira14@gmail.com
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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