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Zéphirin Diabré : "Nous jugerons la transition burkinabè sur pièces"
Publié le lundi 2 fevrier 2015  |  Jeune Afrique
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© aOuaga.com par G.S
Projet de révision de la Constitution : l`opposition à nouveau dans la rue le 28 octobre
Mercredi 22 octobre 2014. Ouagadougou. L`opposition regroupée autour du chef de file a animé une conférence de presse pour annoncer l`organisation d`une journée nationale de protestation, le 28 octobre 2014, contre le projet de loi portant modification de la Constitution introduit à l`Assemblée nationale par le gouvernement. Photo : Zéphirin Diabré, président de l`UPC et chef de file de l`opposition politique




Confiant mais vigilant, Zéphirin Diabré, le chef de l'Union pour le progrès et le changement (UPC) sera candidat à l'élection présidentielle prévue le 11 octobre 2015 au Burkina Faso.
Ne comptez pas sur Zéphirin Diabré, 55 ans, pour (sur)jouer les révolutionnaires qui veulent tout casser. Cet ancien ministre de Blaise Compaoré (1992-1996) cultive la modération. Cela ne l'a pas empêché de s'imposer comme chef de file de l'opposition dès décembre 2012, après avoir fait de son parti, l'Union pour le progrès et le changement (UPC), vierge de tout scrutin car créé en mars 2010, la deuxième force politique du pays après le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) de "Blaise". Aujourd'hui, évidemment, il lorgne l'élection présidentielle prévue le 11 octobre 2015. À sa manière : avec ambition mais prudence.
Jeune Afrique : Quel jugement portez-vous sur la transition et, plus largement, sur l'état du pays ?
ZÉPHIRIN DIABRÉ : Malgré les couacs prévisibles dans une telle situation - car ceux qui ont la charge de mener la transition n'ont pas tous l'expérience nécessaire -, le bilan est globalement positif. Mais le véritable objectif, ce sont des élections libres et crédibles à l'issue desquelles le Burkina reviendra à la normalité et à la légalité. Nous jugerons donc sur pièces... Concernant le pays lui-même, il est évident que sur le plan politique les cartes ont été rebattues. C'est bien. Mais nous assistons à des débordements ou à des revendications, plus ou moins fondées mais permanentes, qui peuvent inquiéter.
On peut comprendre que tout le monde se défoule, mais attention : l'État doit préserver toute son autorité. Autre évidence en ces temps troublés : l'économie patine et les investisseurs font preuve d'attentisme. Nous ne sortirons de cette spirale que lorsqu'un régime civil élu prendra le relais de la transition. Le problème, c'est que les revendications sociales, elles, demeurent.
... suite de l'article sur Jeune Afrique

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