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Sidwaya N° 7331 du 9/1/2013

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Atelier de réflexion sur les UACO : Organisateurs et participants apprécient les conclusions des travaux
Publié le mercredi 9 janvier 2013   |  Sidwaya




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Après la 8e édition des Universités africaines de la communication (UACO) tenue en 2011, les professionnels du domaine ont fait une halte, les 28 et 29 novembre 2012 à Bobo-Dioulasso, pour faire le bilan et élaborer les perspectives pour améliorer les prochaines éditions. A l’issue des travaux, organisateurs et acteurs de l’information et de la communication apprécient les conclusions.

Adama Barro, secrétaire général du Ministère de la communication.

« Cet atelier était nécessaire, parce qu’après huit éditions, il était indispensable de faire une halte, mesurer le chemin parcouru, puis envisager des perspectives nouvelles, afin de donner une nouvelle impulsion aux universités africaines de la communication de Ouagadougou. C’est pour cela que le ministère a organisé cet atelier, et convié les acteurs du secteur des médias et de la communication afin qu’ensemble nous regardions ce qui a été fait, comment l’améliorer et quelles perspectives réelles pour les UACO. Au terme des travaux, nous avons des motifs de satisfaction parce qu’il y a eu des propositions, suggérant notamment d’avoir une évolution statutaire des UACO à travers un cadre juridique qui permettre d’avoir une envergure à l’image du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Cela voudrait dire qu’il faut davantage des ressources humaines et financières et élargir le partenariat pour l’accompagnement des UACO. Il faut aller vers un siège pour que la structure ait les moyens qu’il faut afin qu’on puisse travailler de façon convenable. C’est un ensemble de recommandations que le ministère de la communication va soumettre au gouvernement afin d’avoir son accompagnement. Il faut qu’il y ait un suivi et que cela ne soit pas des recommandations de plus et que cela puisse être véritablement une impulsion nouvelle donnée aux UACO ».

Régina Ouattara, directrice du développement des médias (DDM).

« Nous avons initié cet atelier sur les UACO à Bobo-Dioulasso et après la présentation du rapport général, nous pouvons affirmer sans nous tromper que cette rencontre a été fructueuse en ce sens que les participants ont su revenir sur la vie des UACO. C’est avec objectivité que chacun s’est exprimé pour dénoncer des tares mais aussi faire des propositions concrètes permettant aux responsables de revoir l’organisation de la manifestation. La richesse des travaux est un motif de satisfaction pour nous ».

Justin Tionon, chargé de mission au Conseil supérieur de la communication.

« L’idée d’organiser un atelier de réflexion à la veille de la 9e édition des UACO, est d’une haute pertinence. Elle a permis de faire le point des acquis, de voir ce qui a pu constituer les forces et faiblesses, et se projeter dans l’avenir en termes de perspectives. Comme perspectives, il y a le cadre institutionnel qui devrait être marqué par un texte notamment un décret pour porter les UACO afin d’être en phase avec ses ambitions. Il y a aussi la nécessité d’une dissémination des idéaux des UACO tant au plan national qu’au plan international. C’est encore l’appropriation par les plus hautes autorités de l’importance des UACO en tant que cadre d’échange entre professionnels sur le rôle de l’information dans le processus du développement. Et sur cet angle, nous avons fait tout le tour de la question pour voir comment on peut promouvoir les UACO ».

Paul Ismaël Ouédraogo, président de la commission Thème de la 8e édition des UACO.

« Si on n’avait pas pensé cet atelier, il fallait le faire parce qu’il n’y a pas de raison que depuis près de 10 ans, les UACO se tiennent à Ouagadougou et que l’arrière pays, où il y a effectivement non seulement des acteurs mais aussi des professionnels de l’information et de la communication ne puissent pas en bénéficier. D’autant plus que outre restituer le contenu des UACO, ces professionnels peuvent apporter des suggestions, des observations et des critiques qui permettent aux UACO d’aller de l’avant. La tenue de cet atelier à Bobo-Dioulasso qui est un pôle très important avec énormément des professionnels a eu un engouement avec des résultats positifs. Nous soulignons l’opportunité de cet atelier qui constitue un énorme succès engrangé par les UACO 2011. Et il faut tirer le chapeau au CSC, au ministère parce que chacun à jouer sa partition pour permettre d’aboutir à de très heureux résultats ».

Jean-Baptiste Ilboudo, modérateur des travaux et président de l’Observatoire burkinabè des médias (OBM).

« Il faut saluer la qualité de l’organisation parce nous avons trouvé en place, un système qui nous a permis d’atteindre les résultats escomptés surtout que nous avons eu affaire à des acteurs et professionnels de la communication déterminés à participer activement. Un tour des travaux en atelier a permis d’apprécier la qualité des travaux qui auguraient de bons résultats. Les travaux finaux présentés nos ont convaincus que les uns et les autres ont activement participé et que chacun a mis du sien ».

Dr Cyriaque Paré, journaliste-chercheur.

« Ces travaux répondait déjà à une recommandation de la dernière édition qui avait demandé qu’il y ait un atelier sur autorisation du ministre de la Communication, pour permettre de faire le point de l’édition passée et de voir les perspectives de la prochaine édition. Avec les comptes-rendus, ces travaux ont permis de relever les points positifs et les points faibles des UACO et surtout de faire des recommandations afin que les UACO aient une meilleure visibilité. C’est aussi pour que les résultats soient mieux valorisés au plan scientifique et qu’il y ait plus d’implication aussi bien au plan national qu’international pour faire des UACO, une structure de réflexion sur l’information et la communication avec des résultats qui peuvent servir au delà de nos frontières. On a reconnu qu’à l’instar d’autres manifestations culturelles, comme le FESPACO, la SNC ou même le SIAO, les UACO sont aussi une initiative qui permet non seulement de promouvoir l’image du Burkina Faso mais aussi de créer un cadre de réflexion au plan national et international au bénéficie des professionnel de ce secteur ».

Yacouba Koussoubé, journaliste et chef du département communication et international de l’ARCEP.

« Manifestement, cet atelier avait sa raison d’être parce qu’avec les deux jours de travaux de Bobo-Dioulasso, nous nous sommes rendus compte qu’il était indispensable après 8 éditions de faire un arrêt pour voir le parcours des UACO et dégager d’autres perspectives. Les UACO regroupent des professionnels et acteurs de l’information et de la communication du Burkina Faso, de l’Afrique et d’autres continents. Cela veut dire qu’elles ont un intérêt véritable pour tout le monde et surtout les populations qui en sont bénéficiaires. Pour que ce ne soit pas une rencontre qui n’a pas d’impacts sur la vie des populations, il fallait qu’on s’arrête et réfléchir à des nouvelles orientations afin qu’à l’avenir les UACO permettent à la communication d’être un atout pour le développement africain. L’atelier a permis de mettre en relief les insuffisances qu’on a eues depuis la première édition en 2004 et aujourd’hui avec la biennnalisation, on peut, chaque deux ans, tenir un atelier pour pouvoir mieux organiser la prochaine organisation. Je remercie donc le ministère qui a eu cette initiative de l’arrête nécessaire et de critique pour améliorer les UACO ».

Fabé Traoré, directeur de publication du journal « Le Patriote ».

« Je remercie les organisateurs de cet atelier pour l’avoir délocalisé à Bobo-Dioulasso, parce que cela permet à ceux qui n’avaient jamais été à Ouagadougou pour participer aux UACO, de s’imprégner de la chose. Les observations et les recommandations de ces travaux, j’en suis sûr, vont permettre d’améliorer le contenu des UACO à venir dans l’intérêt de la presse burkinabè pour laquelle le ministère fait déjà beaucoup d’effets pour son émergence. Maintenant la balle est dans le camp des journalistes et communicateurs qui doivent tirer le meilleur des ces opportunités parce que nous avons déjà encore plus d’avantages sur le plan de la liberté de la presse que certains autres pays de la sous-région. Par contre, c’est regrettable que les journalistes désertent les salles de ces genres d’occasion pour des raisons pécuniaires étant donné ces genres d’ateliers œuvrent pour améliorer le domaine de l’information et de la communication ».


Propos accueillis par Jean-Marie TOE & Rabalyan Paul OUEDRAOGO

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