FESPACO 2015 : 500 millions de francs CFA pour l’organisation #aOuaga

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FESPACO 2015 : 500 millions de francs CFA pour l’organisation

Publié le samedi 31 janvier 2015 | Le Quotidien

© Ambassade par DR
Le Festival panafricain du cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) a entamé sa campagne de communication en Europe par une conférence de presse le 15 janvier 2015 à Paris en France

A l’orée de la 24e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), la direction générale met les bouchées doubles pour une bonne tenue de ce grand rendez-vous du cinéma. A cet effet, le comité national d’organisation a été solennellement installé par le ministre de la Culture et du Tourisme, Jean Claude Dioma, le 29 janvier dernier au siège du FESPACO.
C’est sous le thème « Production et diffusion à l’heure du numérique », que se tiendra, du 28 février au 7 mars 2015, la 24e édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou du 28 février au 7 mars 2015. A presqu’un mois avant le clap de départ du Festival, le comité d’organisation a été officiellement installé. Présidé par Désiré Ouédraogo, secrétaire général du ministère de la Culture et du Tourisme, le comité est composé de 33 membres tous pétri d’expérience en matière de l’organisation du rendez-vous. Un mois, c’est le temps restant pour s’apprêter afin d’assurer à l’organisation du Festival un succès éclatant. Le temps presse et le ministre de la Culture et du Tourisme, Jean Claude Dioma en fait un objet de préoccupation. Aux membres du comité national d’organisation, le ministre Jean Claude Dioma a recommandé plus d’ardeur au travail. « Au regard du temps restant, j’ai envie de dire au délégué général de surseoir à ses voyages et conférences de presse », a-t-il lancé au délégué général avec un ton amusant. « On peut et on va réussir. Je voudrai vous dire qu’on a plus beaucoup de temps, donc il faut qu’on se surpasse et on se surpassera », a-t-il laissé entendre. Pour l’organisation de cette édition, le budget n’a pas évolué. 500 millions de francs CFA c’est l’enveloppe financière affectée par le gouvernement. Pour éviter la propagation du virus Ebola, certaines activités à dimension international tels, le tour du Faso, le SIAO, le CITHO. Mais la tenue du FESPACO est un cas spécifique, selon, le ministre de la Culture et du Tourisme. A l’en croire, c’est le président du Faso, Michel Kafando lui-même qui a souhaité que l’évènement puisse se tenir à la date initialement prévue contre les propositions de report qui étaient formulées. Aucun FESPACO ne ressemble à l’autre, ainsi la particularité de cette 24e édition sera son aspect dimensionnel. «Nous avons pensé qu’il ne serait pas bon d’ouvrir largement le FESPACO à tout le monde », a précisé le ministre Jean Claude Dioma. Pour Désiré Ouédraogo, président du comité d’organisation, il s’agit de réduire la dimension de certaines cérémonies et non de la réduction du budget, qui est toujours de 500 millions de francs CFA.

Un défi pour l’ensemble du peuple burkinabè

Organiser avec succès la 24e édition du FESPACO, tel est l’élément important selon Désiré Ouédraogo. Et pour lui, tout le ministère de la Culture, ainsi que le comité d’organisation venue en aide à la direction générale du FESPACO, travaillent à l’accomplissement de cette mission. Une mission qui recouvre d’énormes défis à savoir, le problème de sécurité sanitaire, le défi financier, le problème lié au passage du numérique, et sans oublier celui de la communication. Le FESPACO en elle-même est, à en croire le ministre un défi pour l’ensemble du peuple burkinabè, au vu de la situation sanitaire à laquelle est confronté la sous-région. Chaque Burkinabè a été invité à mettre la main dans la pâte pour la réussite du Festival.