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Prix des hydrocarbures: un sit-in le 4 février en guise d’avertissement
Publié le vendredi 30 janvier 2015  |  FasoZine
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Prix des hydrocarbures : la CCVC en sit-in le 4 février
Jeudi 29 janvier 2015. Ouagadougou. Centre d`éducation ouvrière. La Coalition contre la vie chère (CCVC) a animé une conférence de presse pour annoncer une journée nationale de protestation sous forme de sit-in au ministère en charge du commerce et dans les directions régionales de ce ministère pour une baisse substantielle du prix des hydrocarbures et contre la pénurie de gaz




La coordination nationale de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) appelle ses structures à protester contre le refus des autorités de la transition de réduire « significativement » les prix des hydrocarbures et de rendre disponible le gaz butane. Cette protestation prendra la forme d’un sit-in devant le ministère en charge du Commerce et toutes les directions régionales dudit ministère le mercredi 4 février 2015. Et si rien n’est fait, alors se sera une grève de 48 heures qui sera déclenchée. L’information a été donnée ce jeudi 29 janvier 2015 au cours d’un point de presse animé à Ouagadougou.

A travers cette décision, Chrysogone Zougmoré, le premier vice-président de la coalition, et ses camarades entendent exiger du gouvernement une « baisse réelle » des prix des hydrocarbures et l’approvisionnement en quantité suffisante du gaz butane. « Nous refusons que nos autorités demandent aux populations de payer les passifs laissés par les dignitaires de la 4e république », a-t-il souligné, ajoutant que tous les auteurs de pillages, de fraude, de surfacturation, de détournement doivent être identifiés et traduits en justice. En plus la CCVC exige du gouvernement de la transition la prise de mesures pour la réalisation d’un « audit sérieux » sur la gestion de la nationale des hydrocarbures.

A en croire la structure qui regroupe une quarantaine de syndicats et de structures appartenant à la société civile, la réduction de 25 FCFA consentie par les autorités est dérisoire. Ils disent avoir introduit une demande d’audience auprès du premier ministère le 22 janvier dernier pour en discuter. Mais jusqu’à ce jour, regrette la coalition, cette demande est restée sans suite.

Du reste, la coalition ne comprend pourquoi, en dépit de la baisse significative du coût du baril de pétrole, le gouvernement burkinabè continue à maintenir les populations sous le poids d’un tel fardeau. Pour eux, les autorités peuvent aller jusqu’à une réduction de 200 FCFA sans que cela n’aient un impact quelconque sur le fonctionnement de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures.

« Mais nous demandons une baisse comprise entre 100 et 150 FCFA », a ajouté Bassolama Bazié pour qui les populations ont payé en taxes plus de 28 milliards de FCFA. Si rien n’est fait après le sit-in, la CCVC ira plus loin en organisant une grève de 48 heures les 17 et 18 février.

Inoussa Ouédraogo
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