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Le Burkina Faso a besoin de réformer son armée (ICG)
Publié le jeudi 29 janvier 2015  |  AFP
Sécurité
© aOuaga.com par A.O
Sécurité nationale : Les 25 ans de l`Armée
Jeudi 01 novembre 2012 .Burkina Faso. L’Armée Burkinabé fête Ces 25 ans




Des menaces pèsent sur la "stabilisation" du Burkina Faso après la chute de Blaise Compaoré, a averti l’International Crisis Group (ICG) dans un rapport reçu jeudi par l’AFP, en appelant notamment les autorités de transition à réformer l’armée.

"Plus les promesses sont significatives, plus il sera difficile pour le gouvernement de tout entreprendre et de tout régler", avertit le centre de réflexion, soulignant que le départ du président Compaoré ne signifie "pas que le Burkina Faso est tiré d’affaire".

Installées après la chute de Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par la rue en octobre après 27 ans de règne, les autorités intérimaires sont chargées d’organiser des élections présidentielle et législatives le 11 octobre dans ce pays pauvre du Sahel.

Selon l’ICG, il s’agit d’une "transition incertaine, dirigée par un pouvoir bicéphal, composé de militaires et de civils, qui s’appuie sur des institutions provisoires et fragiles".

"Les partenaires internationaux du Burkina Faso doivent l’aider" à organiser les élections "tout en maintenant le dialogue avec les militaires afin qu’ils quittent le pouvoir à la fin de la transition", juge le centre de réflexion.

L’un des enjeux est de faire que l’armée burkinabè soit "véritablement républicaine", souligne-t-il.

"La dissolution de l’ancienne garde présidentielle, le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), fait peser, si elle est mal conduite, un sérieux risque de dérapage de la transition. Sans concertation, elle pourrait conduire les éléments de cette unité d’élite, la mieux armée du pays, à réagir violemment",
prévient l’ICG.

"Les fortes attentes de la population, après 27 ans d’un régime semi-autoritaire, et le risque que celles-ci soient déçues, font également peser un risque sur la transition", dans un contexte de finances publiques
"dégradées", estime le groupe de réflexion.

L’ICG demande aux partenaires du Burkina Faso de "tirer les leçons du soutien qu’ils ont apporté au régime Compaoré, fermant les yeux sur sa mauvaise gouvernance en échange de la préservation de leurs intérêts stratégiques".

ck/jf/tsz/tmo
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