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Le Burkina Faso, la Suisse et la Côte d’Ivoire mutualisent leurs compétences à Odienné
Publié le samedi 5 janvier 2013   |  FRAT-MAT




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Du 7 au 24 janvier 2013, se tiendront dans la région du Folon (Denguélé), des fouilles
archéologiques internationales réunissant trois universités.

Elles sont trois et ont décidé, en tant qu’universités, de mettre bout à bout leurs compétences,
en procédant, du 7 au 24 janvier 2013, à des fouilles archéologiques internationales. Dans la région du Folon (Denguélé- Odiénné), l’université de Ouagadougou (Burkina-Faso) qui a une longue traditio d’études des vestiges métallurgiques, celle de Friburg (Suisse), réputée pour son bilinguisme et son investissement dans la recherche, et l’université Félix Houphouët- Boigny de Cocody, par le truchement du département d’Archéologie de l’Institut des sciences anthropologiques de développement (Isad), travailleront autour du projet :
« Origine et développement de la métallurgie en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso ». Financé par la Fondation suisse liechtenstein pour les recherches archéologiques à l’étranger (Slsa), ce projet de fouilles se déploiera d’abord sur Doumbala, Linguêfôrô, Siola, villages abritant d’importants sites de la métallurgie ancienne du fer, avant de s’étendre à d’autres localités
de la région, le cas échéant.
Des fouilles utiles qui permettront d’enrichir en l’élucidant, le débat qui a toujours cours
sur la métallurgie ancienne du fer. Débat portant sur trois points essentiels : la chronologie des origines du fer, la disponibilité de sa datation et les techniques appliquées jugées souvent mal adaptées à l’étude des gisements. Le but de cette opération est de dynamiser la recherche sur la métallurgie du fer en Afrique de l’Ouest, créer un réseau d’échanges d’informations entre les équipes concernées en Afrique et en Europe pour, dans un souci de saines émulations, confronter les expériences de recherche. Sur ce plan, la formation des jeunes est indispensable. Et l’un des avantages de cette opération est de n’être pas circonscrite aux enseignants et donc de préparer la relève, en associant les étudiants inscrits en master jusqu’au doctorat que l’on retrouvera sur le site.
De quoi réconforter Dr Kouassi Kouakou Siméon et Dr Kiénon- Kaboré T. Hélène, les responsables ivoiriens du projet s’étendant sur 3 ans et assorti publications livresques, entre chacune des étapes.

ALEX KIPRÉ

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