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Assemblée nationale : De Bongnessan à Soungalo, c’est encore Blaise qui a gagné
Publié le mercredi 2 janvier 2013   |  Autre presse


Apollinaire
© Autre presse par DR
Apollinaire Soungalo Ouattara élu nouveau président de l’Assemblée nationale du Burkina en compagnie de l`ancien président Roch Marc Christian Kaboré


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Quasiment sans surprise, Apollinaire Soungalo Ouattara a été élu nouveau président de l’Assemblée nationale du Burkina, pour un mandat de cinq ans. L’élection s’est faite à un seul tour et la discipline de parti a très bien fonctionné pendant. Tant du côté du parti au pouvoir qu’au niveau de l’opposition, tous les camps ont fait bloc derrière chaque candidat.

Certains se prenaient pourtant à espérer secrètement que la bataille serait un peu plus serrée entre les deux candidats. Il n’en sera rien finalement. Notons que le porte-drapeau de l’UPC, soutenu par tous les autres partis de l’opposition était Dénis Nikiéma, un ingénieur en télécommunication, ex-fonctionnaire international à la retraite.

Ironie de l’histoire, je me trouvais avec d’autres confrères dans la loge réservée à la presse, dans l’enceinte de l’hémicycle, lorsque les services de communication de l’assemblée nationale nous ont fait parvenir des documents contenant les ‘’CV’’ des deux candidats ! Ou plus exactement le ‘’CV’’ d’un seul candidat, qui n’était autre que Sounganlo Ouattara ! Du coup, certains journalistes ont commencé à se demander si les jeux étaient à ce point faits pour que l’on ne puisse pas disposer d’un équilibre dans le traitement des candidats ! Mais enfin…

Toujours est-il que Soungalo Ouattara a finalement été élu, comme vous le savez, avec 96 voix contre 30 à son adversaire. Signalons au passage ce bulletin nul (différent du bulletin blanc) qui a fait un peu jaser dans la salle.

Alors récapitulons ! Il y a d’abord eu respectivement au perchoir, en 1992, Arsène Bongnéssan Yé (son mandat a été validé) ironiquement appelé ‘’le chef de terre’’ par la presse nationale. Cinq plus tard, en 1997 alors qu’il pensait rebeloter, il est écarté à la dernière minute par le Palais et prié de céder la place. A qui ? A Maurice Mélégué Traoré, le kankalabalais ! S’en suivra une longue traversée du désert pour l’intéressé avant son retour sur le devant de la scène médiatique.

Je poursuis donc. En 2002 le même scénario se produit à la fin du mandant de Mélégué. Alors qu’il pensait lui aussi poursuivre sa mission pour un second bail, il est mis de côté. On lui préfère Roch Marc Christian Kaboré. Ce dernier passera 10 à la présidence du Parlement, avant d’être lui aussi poussé vers la sortie.

Selon mes calculs, Soungalo Ouattara sera donc le quatrième et sans aucun doute le dernier Président de l’Assemblée nationale de l’ère Compaoré.

Il l’a dit et répété, sa loyauté envers le président du Faso sera totale. Par conséquent il ne faut pas s’attendre à quelque chose d’extraordinaire de sa part, sinon qu’il sera toujours disponible en cas de besoin…

Bien au contraire l’élection du nouveau président de l’assemblée nationale telle qu’effectuée, confirme aux yeux de ceux qui en doutaient encore que le seul vrai patron du CDP c’est toujours Blaise Compaoré ! Le futur Sénat dont le président va désormais assurer le dauphinat constitutionnel, c’est encore sa volonté !

J.SOME

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