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Sidwaya N° 7326 du 31/12/2012

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Nuit de la Saint-Sylvestre dans la capitale : Musique, danse, feu d’artifice, les Ouagalais se sont éclatés
Publié le mercredi 2 janvier 2013   |  Sidwaya




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Le passage à l’an 2013 a été vécu par les Ouagalais avec beaucoup d’intensité. Ceux-ci ont pris d’assaut les "maquis" et les rues de la capitale burkinabè pour manifester, célébrer avec ferveur, cette transition. Une équipe de Sidwaya a fait le constat.

Il est 22h35, ce lundi 31 décembre 2012 à Ouagadougou. Les premiers fêtards sont déjà au maquis « Melkys », situé au quartier Tanghin de Ouagadougou. Spécialisé dans la grillade, ce maquis a fait peau neuve pour la circonstance. « Pour cette soirée de la Saint Sylvestre, nous avons fait appel à plus de serveurs et nous avons revu le nombre de chaises à la hausse », précise son promoteur, Joseph Ouédraogo. Contrairement à beaucoup de Ouagalais, Issaka Ilboudo et sa compagne ne sont là que pour quelque temps. « Nous comptons rentrer dans trente minutes pour vivre la nouvelle année en famille », lance-t-il visiblement « très collé » à sa chérie. Pendant ce temps, le « Mamba », bar-dancing sis au côté ouest du barrage n°2 de la capitale burkinabè, attend toujours ses clients pour la soirée retro. « Nos invités sont encore à la messe. Ils seront là après minuit », déclare le promoteur, Oscar Nikiéma. Au maquis « Le Yombo » de l’artiste-musicien Floby sis à Dassasgho, il est 23h30 et le cadre refuse déjà du monde. En effet, il est impossible de se frayer un chemin dans l’enceinte de l’établissement. Et Salamata Nikièma ne dit pas le contraire. Elle, dont le petit ami est allé en éclaireur pour voir s’il ya de la place disponible. Celui-ci est revenu quelques minutes plus tard complètement déçu. Le caissier du maquis, Hamidou Mando, fait savoir que les affaires seront bonnes au regard de l’affluence. « Vraiment la fête est belle. Comme vous le voyez, le maquis est plein. Certaines personnes ont même réservé les places trois jours à l’avance », se rejouit-il. Le parkeur, Kaboré Inoussa dit Chocho, abonde dans le même sens. « Ce soir, le parking coûte 200 F CFA par engin et les choses vont bon train », indique-t-il. Au maquis « Le point focal » situé non loin du siège du SIAO, c’est la même ambiance qui règne. En ce lieu, Félix Kambiré plus connu sous le surnom de « DJ La Flèche » fait monter les décibels. Le maître des platines mêle ses « atalakous » (NDLR : éloges) aux sonorités musicales d’ici et d’ailleurs avec une place prépondérante à la musique d’ambiance (urbaine). « Cette année, c’est l’année de tous ceux dont les tables sont remplies de boissons », lance-t-il à l’endroit de la clientèle. A entendre le faiseur d’ambiance, le passage à la nouvelle année est perceptible dans son maquis où malgré l’absence de piste de danse, les fêtards, debout, se déhanchent au rythme des sonorités, dans la joie.
De l’Avenue 56 à la place de la Nation aussi, les Ouagalais sont sortis nombreux pour accueillir la nouvelle année. A l’Hôtel de ville, les Ouagalais étaient massés pour voir les feux d’artifice.
A quinze minutes de l’adieu à l’an 2012, l’orchestre musical installé devant l’entrée principale de la mairie tient en éveil une centaine de personnes, impatientes de vivre l’événement. Ça y est !

Un réveillon dans la pure tradition moaga

La sirène annonce 2013 et ce sont des cris de joie. Les uns et les autres sont saisis « d’une folie indescriptible ». Aux accolades se mêlent les feux d’artifice pour marquer le passage de 2012 à 2013. L’ambiance au « Cappuccino » tranche avec celle des autres endroits visités. Selon le propriétaire des lieux, Gaëtan Santomenna, il reçoit comme clients des familles venues passer une soirée agréable dans une ambiance bon enfant. « Nous donnons le meilleur de nous-mêmes pour les satisfaire », a-t-il laissé entendre. D’ordinaire, l’avenue du Conseil de l’entente est l’une des artères les plus chaudes du quartier Gounghin. A moto, à vélo ou en voiture, tels des cascadeurs, les fêtards s’adonnent à des figures à couper le souffle.
Après les maquis et les boîtes de nuit, notre randonnée nous conduit dans la cour du Larlé Naba Tigré. Assis sur sa terrasse (Samandin en langue nationale mooré) et jouant au kundé, il nous confie : « Mon grand-père nous a légué beaucoup de richesses. Il aimait jouer sa guitare (traditionnelle) dans la nuit de la Saint-Sylvestre. C’est une façon pour moi de me souvenir de lui et de perpétuer la tradition ».

Abdel Aziz NABALOUM
Nestor BAKI
Asdara SAWADOGO
Adama SEDGO

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