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Mali: Ouagadougou "très disponible" en cas d`intervention militaire de la Cédéao (Compaoré)
Publié le mercredi 5 septembre 2012   |  AFP


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© Autre presse par DR
Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré
Le président du Faso, Blaise Compaoré


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OUAGADOUGOU - Le président Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, a affirmé mercredi que le Burkina Faso serait "très disponible" en cas d'intervention des troupes de l'Afrique de l'Ouest pour reconquérir le Nord-Mali tombé aux mains de groupes islamistes armés.

Le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, a officiellement saisi mardi la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) d'une demande d'aide afin que le Mali recouvre son intégrité territoriale.

"Nous avons appris la requête du président Diouncouda Traoré à l'adresse de la Cédéao. Nous attendons d'apprécier cela au niveau des chefs d'Etat et avec les différents responsables chargés de la sécurité mais il est certain que nous avons tous un devoir de solidarité avec le Mali qui traverse une période difficile", a déclaré M. Compaoré.

"Le Burkina Faso à cause du voisinage est très intéressé par la stabilité du Mali et sera très disponible" en cas d'intervention militaire, a ajouté le chef de l'Etat, qui s'exprimait lors d'un point de presse commun à Ouagadougou avec le président par intérim du Ghana, John Mahama Dramani, en visite dans le pays.

De son côté, M. Dramani a expliqué que le Ghana était soumis à des "contraintes" et que "pour le moment" il ne pouvait pas prendre d'engagement en cas d'intervention de la Cédéao au Mali.

Blaise Compaoré a donné des détails sur la médiation qu'il mène au nom de l'Afrique de l'Ouest.

"Nous avons déjà eu des entretiens avec un certain nombre de mouvements armés du Nord-Mali et nous attendions la mise en place d'un organe national de dialogue au Mali pour permettre aux deux parties de pouvoir échanger parce que nous ne sommes médiateurs que lorsqu'il y a des parties. Or pour l'instant, nous n'avons pas de parties en présence l'une face à l'autre", a-t-il dit.

Au vu des dernières évolutions, le président bukinabè a jugé qu'il fallait étudier "s'il y a nécessité de poursuivre le traitement de la question en privilégiant ce dialogue politique ou s'il faut prendre des mesures transitoires mais des mesures fortes pour éviter la déstabilisation totale du Mali".

La Cédéao prépare depuis plusieurs mois le déploiement au Mali de quelque 3.300 soldats, force dont les contours demeurent flous. Elle avait précisé attendre une demande formelle de Bamako et un mandat du Conseil de sécurité de l'ONU.

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