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Burkina : « L’insurrection populaire s’est muée en un coup d’Etat militaire », estime la CGT-B
Publié le mardi 27 janvier 2015  |  AIB
CGT-B
© aOuaga.com par Séni Dabo
CGT-B : Bassolma Bazié, nouveau secrétaire général
Samedi 30 novembre 2013. Ouagadougou. Le 6e congrès ordinaire de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) s`est achevé par l`élection d`un nouveau membre de 17 membres dirigé par Bassolma Bazié. Photo : Bassolma Bazié, nouveau secrétaire général de la CGT-B




La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B),a estimé samedi, que l'insurrection populaire des 30 et 31octobre 2014, qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir, «s'est muée en un coup d'Etat militaire».

« L'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 a un goût inachevé car la victoire du peuple s'est muée en un coup d'Etat militaire » a déclaré samedi, le secrétaire général de la CGT-B, Bassolma Bazié, lors d'un cocktail de présentation de vœux de nouvel an.

Selon lui, cela s'est réalisé avec «la contribution du régiment de sécurité présidentiel (RSP)» et aussi avec «la complicité de plusieurs forces politique, religieuses et culturelles rétrogrades».

Le président Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir en 1987, a été chassé par la rue le 31 octobre 2014, alors qu'il tentait de modifier la Constitution pour se représenter au-delà de 2015.

Le Burkina est dirigé depuis mi-novembre par le président de la Transition Michel Kafando, un diplomate à la retraite et le Premier ministre Yacouba Issac Zida, commandement adjoint du RSP.

Le combat du collectif syndical aux côtés du peuple est celui de « l'alternative, du changement qui implique une autre politique et qui suppose la lumière sur les cas de crimes de sang et économiques, de même qu'une lutte contre la corruption et la fraude », a rappelé Bassolma Bazié.

En outre, le premier responsable de la CGT-B affirme attendre « de pied ferme et sans faux fuyant, les programmes de société de toute cette floraison directe et indirecte de candidatures à l'élection présidentielle de 2015 ».

A l'orée des élections couplées présidentielles et législatives du 11 octobre 2015, des mouvements spontanés ont réclamé les candidatures de l'ex ministre des Affaires étrangères Djibril Bassolé et de l'actuel directeur de cabinet de la présidente de la commission de l'Union africaine, Jean Baptiste Natama, deux officiers de l'armée jugés proches du président déchu.

PO/
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