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Convention du MPP : La jeunesse face aux défis-post insurrection
Publié le lundi 26 janvier 2015  |  Aujourd`hui au Faso
MPP
© Autre presse par Roger Nana
MPP : les jeunes en convention de 48 heures
Vendredi 23 janvier 2015. Ouagadougou. Palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre Guingané. Les jeunes du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ont ouvert leur convention de 48 heures placée sous le thème "La contribution de la jeunesse MPP au développement du Burkina Faso post-insurrection". Photo : Abdoulaye Mossé, président national des jeunes du MPP




La première convention nationale de la jeunesse du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) s’est tenue, les 23 et 24 janvier 2015 à Ouagadougou. Les réflexions ont porté sur «La contribution de la jeunesse MPP au développement du Burkina post-insurrection».


Des jeunes dont le nombre est estimé à 1 500, venus des 45 provinces du Burkina Faso, ont pris part à la première convention nationale de la jeunesse du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). La rencontre a eu lieu, les 23 et 24 janvier 2015 à Ouagadougou. Le thème retenu : « La contribution de la jeunesse MPP au développement du Burkina post-insurrection». Au terme des travaux, samedi 24 janvier, dans la matinée, les participants ont fait deux motions principales. Premièrement, les jeunes du MPP ont plaidé pour la tenue d’états généraux de l’emploi des jeunes au Burkina Faso. Deuxièmement, ils ont souhaité que l’on accorde davantage d’importance à la politique de l’emploi des jeunes au Burkina. Dans son discours à la clôture des travaux, livré au stade municipal de Ouagadougou, le Secrétaire général (SG) de l’Union des jeunes du MPP, Abdoulaye Mossé, a salué «avec fierté et optimisme, cette mobilisation gigantesque» de la jeunesse du parti. Selon lui, cela témoigne de «la détermination, de l’engagement de notre jeunesse et particulièrement, celle du MPP à prendre son destin en main et à assouvir sa soif de changement». Abdoulaye Mossé a rappelé que les jeunes aujourd’hui, vivent dans des conditions que les générations précédentes n’ont pas connues. «L’emploi des jeunes, c’est la concrétisation de leur insertion sociale. Il y a une nécessité de la prise de conscience collective du problème», a-t-il affirmé, avant de poursuivre que la convention s’est donné pour tâche d’y apporter des solutions, à travers le décryptage des préoccupations et ce, conformément aux aspirations des jeunes. A l’entendre, les participants ont examiné les questions liées à l’emploi des jeunes, au rôle et à la place de la jeunesse dans le système de gouvernance du MPP, au leadership et à la conduite de projets, à l’économie numérique, aux réformes économiques et à l’apport des jeunes de la diaspora.

Le pouvoir avec les jeunes

Pour sa part, le 1er vice-président du MPP, Salif Diallo, dans son discours de clôture, a salué «l’héroïque jeunesse» du Burkina Faso. «Notre pays vient de connaître un grand changement, grâce à sa jeunesse», a-t-il mentionné. De son avis, il faudra compter avec la jeunesse pour l’avenir du pays. « Le MPP placera les jeunes et les femmes au centre des futures élections », a promis Salif Diallo, sous un tonnerre d’applaudissements de ses interlocuteurs du jour. Les mêmes applaudissements ont ponctué le discours du président du MPP, Roch Marc Christian Kaboré, à l’ouverture de la convention nationale des jeunes du parti. C’était le vendredi 23 janvier 2015, dans l’après-midi, à la salle de spectacle du palais de la culture et de la jeunesse, Jean Pierre Guingané. Pour le président du MPP, cette convention était nécessaire parce qu’il est temps que «la jeunesse propose, au lieu d’être dans la facilité d’attendre». A entendre Roch Marc Christian Kaboré, le parti s’est fixé l’ambition de conquérir le pouvoir, afin «d’opérer des changements qualitatifs».

Revenant au bilan d’une année d’existence du parti, M. Kaboré a laissé entendre que «sans tomber dans la fanfaronnade, nous pouvons dire que le bilan de notre parti est positif», avant de poursuivre que «malgré tout le doute qui planait, en dépit des oiseaux de tout bord, le MPP continue à mobiliser et à marcher hardiment vers son objectif qui est la conquête du pouvoir d’Etat». Il a précisé que le MPP est structuré sur l’ensemble du territoire national. Et d’ajouter que «très bientôt, nous allons inaugurer l’école du parti qui sera un centre de formation de nos cadres».

La première convention nationale des jeunes du MPP a connu la présence d’invités, venus des pays comme le Ghana, le Niger, la Suède et le Tchad.

Alexandre TRAORE

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Encadré :

Roch Marc Christian Kaboré, président du MPP, à l’ouverture de la convention

«La première convention des jeunes, pour nous, est importante, dans la mesure où il s’agit de situer, après l’insurrection populaire, quel est la place et le rôle de la jeunesse dans le développement de notre pays. Partout dans le monde, une des questions essentielles, c’est l’emploi des jeunes. Il s’agit aussi, de leur utilisation concrète dans le développement du pays. Pour nous, c’est une belle opportunité que l’Union des jeunes du MPP ait pensé se réunir sur cette question primordiale pour ne pas être dans la passivité, dans l’attente qu’on lui donne des solutions, mais également, de proposer de nouvelles solutions pour gérer l’ensemble des préoccupations qui relèvent de la jeunesse burkinabè. Ce travail est important pour nous, en tant que parti politique, puisqu’il est question dans le programme de notre candidat, de faire de la thématique jeune, une thématique centrale et transversale. Nous ne devons pas agir en faisant des miracles, mais que nous travaillions ensemble avec la jeunesse à proposer des solutions concrètes, pratiques qui permettent d’avancer. Nous avons pris l’engagement de faire en sorte que les donnes jeune et femme soient prises en compte. Il y va de notre intérêt à tous, si nous voulons rajeunir la classe politique, lui donner un souffle d’avenir, que nous puissions dès à présent, opérer ce changement».

Salif Diallo, 1er vice-président du MPP, à la clôture de la convention

«Notre pays vient de connaître un grand changement. Au début de ce changement, il y avait la jeunesse, car pour opérer ce changement, il a fallu la jeunesse. Il faut savoir aussi que pour l’avenir du Burkina Faso, il faudra la jeunesse. Cette première convention va en droite ligne de l’insurrection des 30 et 31 octobre. Le MPP, c’est d’abord, l’emploi pour les jeunes. Le MPP, c’est également, la réforme de l’école burkinabè pour la jeunesse. Pour les prochaines élections, le MPP donnera place, avant tout, à la jeunesse et à la femme. Les élections à venir doivent constituer le prolongement de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre. J’exhorte la jeunesse à participer aux élections pour un réel changement. Si nous laissons les restaurateurs, les tripatouilleurs revenir aux élections de façon gagnante, notre révolution aurait été vraiment inachevée. C’est pourquoi, la jeunesse doit se mobiliser pour les élections et pour les programmes de changement. Il faudra écarter ceux qui ont soutenu le projet de modification de l’article 37. La transition a rétabli la Constitution du Burkina Faso et a mis en place une charte. Ces deux instruments juridiques n’empêchent pas ces messieurs de participer aux élections. Il faut se mobiliser pour leur barrer la route, de façon démocratique, dans les urnes».

Abdoulaye Mossé, secrétaire général de l’Union des jeunes du MPP, à l’ouverture des travaux

«Avec notre thème parlant de la contribution de la jeunesse au développement du Burkina Faso, on comprend aisément sa portée. Nul n’ignore que nous partons tous vers les élections en octobre prochain. Le soulèvement que nous avons vu dans notre pays, cette révolution, ont été engagés par la jeunesse. Il ne serait pas normal que le programme de notre candidat ne soit pas en phase avec les préoccupations, ainsi que les aspirations des jeunes du pays. C’est dans ce sens que l’Union des jeunes du MPP s’est engagée à tenir la première convention, avec l’autorisation de la direction du parti, pour essayer d’examiner et faire des propositions dans plusieurs domaines de la vie au Burkina Faso. Il s’agit notamment, de l’employabilité des jeunes, mais aussi, des réformes économiques. On ne peut pas créer d’espaces si ces réformes ne sont pas menées. Dans le CDP, vous savez très bien qu’il était question de social-démocratie, mais dans la pratique, c’est un système libéral qui était appliqué. Nous estimons qu’il faut une politique à visage humain, cohérente avec les aspirations des citoyens burkinabè».

Propos recueillis par AT
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