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MPP: Les jeunes se donnent rendez-vous à Kosyam le soir du 11 Octobre
Publié le dimanche 25 janvier 2015  |  FasoZine
MPP
© Autre presse par Roger Nana
MPP : les jeunes en convention de 48 heures
Vendredi 23 janvier 2015. Ouagadougou. Palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre Guingané. Les jeunes du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ont ouvert leur convention de 48 heures placée sous le thème "La contribution de la jeunesse MPP au développement du Burkina Faso post-insurrection"




Pour la direction politique du Mouvement pour le peuple et le progrès (MPP), « la jeunesse, qui a été au cœur de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, sera également au cœur du programme de gouvernement du parti à l’avenir ». C’est la substance du message délivré par le 1er vice-président du parti, Salif Diallo, à la clôture de la première convention de l’Union nationale des jeunes du MPP, ce samedi 24 janvier 2015 à Ouagadougou.

« La contribution de la jeunesse MPP au développement du Burkina Faso post-insurrection », c’est sous ce thème que s’est tenue cette première convention des jeunes du parti, créé le 25 janvier 2014 et dirigé par Roch Marc Christian Kaboré. Une convention qui, selon M. Diallo, « va en droite ligne avec l’insurrection de cette même jeunesse ». Cela étant, « pour l’avenir, il faudra la jeunesse », a rassuré le 1er vice-président du parti, qui invite la jeunesse du MPP à se mobiliser pour les élections à venir.
« L’UA doit prendre ses responsabilités »
Président de l’union des jeunes du MPP, Abdoulaye Mosse n’est pas allé du dos de la cuillère pour peindre le tableau de l’héritage légué par l’ancien régime. Pour lui, « l’héritage légué de compte par le régime Compaoré s’élève à 500 milliards FCFA de passif, 300 milliards de déficit et 200 milliards de dette intérieure ». Toute chose qui traduit selon lui, « les promesses irréalistes faites aux femmes et aux jeunes, sur le financement de leurs activités dans le cadre des mesures sociales en 2014 savamment monté à dessein ».

Fort de ce constat, M. Mosse et les autres jeunes du MPP lancent un appel à la communauté internationale, notamment, l’Union Africaine à qui ils demandent de « prendre leurs responsabilités vis-à-vis des responsables des partis politiques et d’associations qui ont soutenu la modification de l’article 37, à ne pas participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilités dans les institutions de l’Etat ».

C’est sur cette interpellation, que les 1 500 congressistes, venus des 45 provinces du Burkina Faso, mais également du Ghana, du Niger, de la Côte d’Ivoire, du Mali, de la Suède, des Etats-Unis d’Amérique, de la Belgique, de l’Ukraine et de la France, se sont séparés tout en espérant se retrouver au palais présidentiel de Kosyam au soir du 11 octobre 2015, jour de l’élection présidentielle au Burkina Faso.


Abel Azonhandé
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