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La jeunesse burkinabè en Côte d’Ivoire revendique son droit de vote aux élections de 2015 au Burkina Faso
Publié le samedi 24 janvier 2015  |  AIP




Les jeunes Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire revendiquent leur participation aux élections présidentielles de 2015 au Burkina Faso, leur pays, estimant que "ce droit de vote inaliénable" ne saurait leur être dénié pour quelque raison que ce soit.

Lors d’une conférence de presse organisée jeudi dernier à Abidjan-Plateau, le porte-parole de ces jeunes réunis au sein du Collectif des associations et mouvements de jeunesse de Côte d’Ivoire, Moussa Zallé, a indiqué que le droit de vote de la diaspora, obtenu après une lutte acharnée, ne peut être remis en cause pour des intérêts partisans.

Moussa Zallé a déploré les préjugés à l’encontre des Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire qui pour "des raisons inavouées" sont taxés de partisans du CDP (ex-parti au pouvoir) ou d’être à la solde de l’ambassadeur Justin Koutouba.

"Nous ne sommes ni CDP ni autre. Nous défendons un droit inaliénable : le droit de vote de citoyens pour l’intérêt général de notre pays. Non, on ne peut pas accepter notre mise à l’écart.

Si c’est un ballon d’essai que le président Kafando a lâché, alors ce ballon sera botté à la touche", a défendu M. Zallé, rappelant le poids économique de cette diaspora vivant en Côte d’Ivoire, forte de près de quatre millions de personnes.

Le Collectif qui a affirmé qu’aucune perte en vie humaine n’est à négliger, a fait observer une minute de silence en la mémoire des victimes de l’insurrection qui a renversé l’ex-président Blaise Compaoré, avant d’appeler celui qui préside actuellement aux destinée du pays à ne pas l’écarter du processus électoral futur.

M. Zallé a déploré la sortie de M. Kafando le 6 janvier dernier, exprimant la reconnaissance et le soutien des Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire aux autorités ivoiriennes pour leur implication dans le règlement de la crise au Burkina Faso.

Il a invité le président de la transition, Michel Kafando, à maintenir les "rapports séculaires entre la Côte d’Ivoire, un pays "frère et ami" et le Burkina Faso.

"La Côte d’Ivoire et le Burkina sont des frères, en témoigne l’existence de villes à consonance burkinabè en Côte d’Ivoire notamment Koudougou, le Traité d’amitié et de coopération (TAC) et les quatre millions de burkinabè dans ce pays", a conclu le porte-parole.


ik/cmas
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