Simon Compaoré a Yalgado et a la MACO : le respect d’une tradition sur des notes d’adieux #aOuaga

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Simon Compaoré a Yalgado et a la MACO : le respect d’une tradition sur des notes d’adieux

Publié le jeudi 27 decembre 2012 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A.O
Conférence de presse : Simon Compaoré fait ses adieux après 17 ans à la tête de la Ville
vendredi 14 décembre 2012. Burkina Faso, Mairie de Ouaga : Le maire Simon Compaoré fait ses adieux après 17 ans à la tête de la Ville en présence du maire de Benin et ses collaborateurs

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Le maire de la ville de Ouagadougou, Simon Compaoré, en fin de mandat, a choisi le lendemain de la fête de la Nativité, 26 décembre 2012, pour rendre visite aux pensionnaires de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) et aux malades du Centre hospitalier universitaire (CHU) Yalgado Ouédraogo. Dans les deux structures respectives pleines de symbolisme, le bourgmestre a remis un million de francs CFA et souhaité les meilleurs vœux pour la nouvelle année. L’occasion a été belle pour le maire qui se retire de la gestion de la municipalité de faire ses adieux.

C’est devenu une tradition pour l’édile de Ouagadougou, Simon Compaoré, de rendre visite aux pensionnaires de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) et aux malades du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, à l’occasion de la fin d’année. Cette année encore, la tradition a été respectée par celui qui a dirigé la capitale du Burkina pendant 17 ans. Que ce soit à la MACO ou à l’hôpital, le maire a rendu hommage aux employés desdites structures pour les efforts multiples déployés chaque jour. « Nous venons de rencontrer le staff, avec à sa tête le directeur général de cet hôpital, pour lui dire toute notre reconnaissance pour ce qui a été fait. Ils ont consenti durant toute l’année des sacrifices pour apporter un peu plus de santé et de bien-être aux malades.», a dit, d’entrée de jeu, le maire. Simon Compaoré n’est pas parti les mains vides pour rendre visite aux pensionnaires de l’hôpital. Il a octroyé la somme de 1 million de francs CFA à la direction pour venir en aide aux malades. Aussi, le directeur général de l’hôpital, Robert Bibia Sangaré, a salué le geste du bourgmestre en redéfinissant son opportunité. « Les malades ont toujours besoin de sentir la solidarité de la communauté autour d’eux. Nous avons toujours salué à sa juste valeur toutes les bonnes volontés qui nous viennent en aide. Beaucoup de nos compatriotes malades passent plusieurs jours à l’hôpital. Malgré les efforts qu’ils consentent, il arrive qu’ils ne soient plus en mesure de faire face à certaines ordonnances. Nous avons l’obligation et par rapport à notre déontologie de leur venir en aide. Et c’est dire que le geste du maire est le bienvenu. Il l’a fait avec une telle sincérité et assiduité. Nous pensons qu’il laisse un bon exemple à ceux qui vont venir après lui », a confié le directeur général de l’hôpital Yalgado Ouédraogo. Au-delà du geste de solidarité, Simon Compaoré place son acte sous le prisme du devoir. « Dans une ville en développement comme Ouagadougou, la population doit être en bonne santé pour produire des richesses », a soutenu le maire de la ville.

La visite à la MACO et à Yalgado avait aussi des allures d’adieu. Ce n’est un secret pour personne : Simon Compaoré a décidé de prendre sa retraite vis-à-vis de la gestion de la commune de Ouagadougou. « C’est l’occasion pour moi de dire au revoir pour l’accompagnement dont j’ai bénéficié durant les 17 années passées à la tête de la ville de Ouagadougou et souhaiter que les rapports des autorités communales avec les différentes structures soient toujours au beau fixe », a souhaité le maire de la ville de Ouagadougou.

Le directeur général du CHU-Yalgado dit être convaincu que les Ouagalais garderont un bon souvenir de Simon Compaoré à cause de l’énormité du travail qu’il a abattu : « Le dynamisme de Simon Compaoré, personne n’en doute. C’est toute la Nation qui en parle. C’est quelqu’un qui travaille avec le cœur, qui donne l’exemple de l’engagement. Quand il entreprend quelque chose, tout le monde sait qu’il ne recule pas. C’est vrai que comme on le dit, personne n’est indispensable, mais il y a des hommes qui marquent l’Histoire. C’est le cas de Simon Compaoré. »

Par Raogo Hermann OUEDRAOGO

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