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Burkina Faso: le président Kafando tranche dans le dossier Sankara
Publié le vendredi 23 janvier 2015  |  RFI
Transition
© L`Observateur Paalga par Frédéric Yaméogo
Transition : le chef de l`Etat expose les priorités à la presse
Jeudi 22 janvier 2015. Ouagadougou. Palais de Kosyam. Le président du Faso, président de la transition, Michel Kafando, a rencontré les patrons d`organes de presse et les responsables et représentants d`associations et syndicats de presse pour leur exposer les priorités de la transition




Pour la première fois, le président de la transition a rencontré les responsables de la presse pour échanger sur la marche du processus, ce jeudi 22 janvier. Au cours de ces échanges, le président a coupé court au débat sur l’expertise de la supposée tombe du président Thomas Sankara. Une annonce faite lors d'une rencontre avec la presse, au cours de laquelle il a annoncé la date des prochaines élections, le 18 ocobre prochain.

« Je crois qu’il y a un problème de compréhension ! » : c’est par cette remarque que le président de la transition Michel Kafando a répondu à l’interpellation de la famille Sankara. Les avocats de la famille avaient en effet demandé la réouverture du dossier et le début de la procédure d’expertise de la tombe dans une lettre ouverte adressée au ministre burkinabè de la Justice.

Selon Michel Kafando, la famille du président Thomas Sankara n’a besoin d’aucune autorisation écrite pour entamer les travaux d’expertise de la supposée tombe du capitaine Thomas Sankara. Pour Michel Kafando, il est inadmissible qu’un gouvernement empêche par la voie judiciaire une famille de procéder à l’identification d’un corps.

« Allez-y et faites vos investigations »

« Nous avons dit à la famille : plus de justice, allez-y et faites vos investigations », a-t-il poursuivi. Le président de la transition précise que le gouvernement ne peut qu’accompagner la famille dans ses travaux d’investigation. Mais « à l’évidence, la famille a des problèmes à faire ces investigations. Il ne faut pas trop vous attendre à ce que ce soit la transition qui commence les excavations ! Ce que nous faisons c’est d’aider à identifier le corps » .

Quant au fond du dossier, Michel Kafando rappelle que « le cas Sankara est dans déjà dans le contentieux judiciaire. « L’Etat ayant été attaqué en justice par la famille, il faut que la procédure suive son cours » souhaite-t-il. Le président burkinabè promet tout de même de rencontrer l’avocat de la famille pour dissiper les incompréhensions sur ce dossier.
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