Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina : la présidentielle et les législatives se tiendront le 11 octobre (président)
Publié le jeudi 22 janvier 2015  |  AFP
Transition
© L`Observateur Paalga par Frédéric Yaméogo
Transition : le chef de l`Etat expose les priorités à la presse
Jeudi 22 janvier 2015. Ouagadougou. Palais de Kosyam. Le président du Faso, président de la transition, Michel Kafando, a rencontré les patrons d`organes de presse et les responsables et représentants d`associations et syndicats de presse pour leur exposer les priorités de la transition




Ouagadougou - L’élection présidentielle et les
législatives se tiendront simultanément le 11 octobre prochain au Burkina
Faso, a affirmé jeudi le président Michel Kafando, mettant un terme aux
discussions sur le futur calendrier électoral burkinabè.
Lundi, partis politiques, gouvernement et Commission électorale nationale
indépendante (Ceni) avaient proposé deux dates pour la tenue concomitante des
deux scrutins: le 20 septembre ou le 11 octobre.
Le gouvernement a finalement décidé d’organiser "les élections couplées
présidentielle et législatives le 11 octobre 2015", a indiqué M. Kafando, qui
s’exprimait en marge d’une rencontre avec les patrons des médias au palais
présidentiel.
Selon lui, la date du 20 septembre, que préférait la plupart des acteurs,
n’a pas été retenue parce que "c’est la période des pluies", correspondant aux
travaux champêtres, ce qui aurait pu provoquer des difficultés d’organisation
et une éventuelle abstention.
Le Burkina Faso vit une période de transition démocratique depuis la chute
du président Blaise Compaoré, chassé du pouvoir le 31 octobre par une
insurrection populaire après 27 ans de règne.
Cette transition, incarnée par le binôme Michel Kafando-Isaac Zida - un
ancien diplomate devenu président intérimaire et un Premier ministre également
lieutenant-colonel -, doit s’effacer après l’élection d’un nouvel exécutif.
"Nous mettons un point d’honneur à réussir ces élections" car elles
constituent "l’objectif final de la transition", a assuré M. Kafando ajoutant
que son équipe remettra "officiellement" le pouvoir à un gouvernement
démocratiquement élu "en novembre 2015".
Le président burkinabè a cependant "définitivement" exclu le vote de ses
millions de compatriotes vivant hors du Burkina, bien qu’une disposition en ce
sens ait été inscrite dans la Constitution depuis 2005, sans jamais été
appliquée.
Le budget des élections présidentielle et législatives couplées a été fixé
à 50,6 milliards de francs CFA (env 77 millions d’euros), dont 25,6 milliards
FCFA (env 39 millions d’euros) sont à trouver auprès des bailleurs
internationaux.
roh/ck-jf/sba
Commentaires