Transition au Burkina : Français et Américains rappellent les priorités à Kosyam #aOuaga

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Transition au Burkina : Français et Américains rappellent les priorités à Kosyam

Publié le jeudi 22 janvier 2015 | L`Observateur Paalga

© L`Observateur Paalga par Alassane Ouédraogo
Industries extractives : les résultats d`une étude restitués
Jeudi 18 septembre 2014. Ouagadougou. Le Réseau africain de journalistes pour l`intégrité et la transparence du Burkina Faso (RAJIT-BF) a présenté les résultats d`une étude sur l`indice de gouvernance des industries extractives pour évaluer les forces et les faiblesses du Burkina en la matière. Photo : Gilles Thibault, ambassadeur de France au Burkina

Les ambassadeurs français, Gilles Thibault, et américain, Tulinabo Salama Mushingi, ont été, tour à tour, reçus en audience à Kosyam par le président du Faso, Michel Kafando, le 20 janvier 2015.Ils ont chacun rappelé que la priorité de la transition est, selon eux, les élections dont ils attendent le calendrier définitif pour apporter leur appui.

«Je suis venu échanger avec le président du Faso sur le fonctionnement de la transition, faire le point sur les missions internationales qui se sont succédé la semaine dernière et témoigner de l’appréciation positive de la France sur le fonctionnement de la Transition», a dit le diplomate français, qui s’est félicité que les attentes de la communauté aient été comblées, notamment la remise du pouvoir aux civils et la mise en place des organes de transition. Il a rappelé que son pays est beaucoup soucieux des élections dont il attend le calendrier pour définir les différents soutiens tant au niveau bilatéral que multilatéral. Pour son homologue des Etats-Unis d’Amérique, le Burkina Faso est dans une période assez critique, et la priorité des autorités de la Transition est et demeure « les élections, les élections et encore les élections ».Selon lui, cette priorité est toujours rappelée par son pays en privé comme en public, car il est dans l’intérêt du peuple burkinabè et du peuple américain que la Transition soit couronnée d’élections libres et transparentes. Il a aussi relevé qu’il s’attend à ce que le calendrier des échéances électorales soit rapidement défini, car il ne reste pas beaucoup de temps, trois mois étant déjà écoulés. Comme on le voit, le monde regarde le Burkina dans la conduite de la Transition ; il doit donc tout mettre en œuvre pour la réussir.

Abdou Karim Sawadogo