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Ebola : il faut trouver 1 milliard de dollars pour financer la lutte contre l’épidémie
Publié le jeudi 22 janvier 2015  |  service d'information de l'onu
David
© Autre presse par DR
David Nabarro,Coordonnateur du système des Nations Unies pour la maladie à virus Ebola




Les besoins en financement pour lutter contre l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest au cours des six premiers mois de 2015 s'élèvent à 1,5 milliard de dollars, dont 500 millions sont déjà disponibles, ont indiqué mercredi deux hauts responsables des Nations Unies.

La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, Valerie Amos, et l'Envoyé spécial du Secrétaire général sur Ebola, Dr. David Nabarro, se trouvaient à la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, pour notamment faire le point sur les besoins financiers de la lutte contre Ebola.

Ils ont plaidé auprès des bailleurs de fonds internationaux présents à Davos pour qu'ils contribuent au financement du milliard de dollars qui n'a pas encore été trouvé.

« Les fonds serviront à soutenir les efforts des gouvernements nationaux de Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone pour identifier et traiter les personnes touchées par le virus Ebola, pour mettre fin rapidement à l'épidémie, pour rétablir les services sociaux essentiels et améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes », a déclaré le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

L'appel de fonds comprend également des fonds nécessaires pour permettre aux pays voisins de réduire le risque d'infection au sein de leur population.

« Les ressources dépensées en 2014 ont contribué au déclin du nombre de nouveaux cas dans les trois pays les plus affectés », a souligné un porte-parole de l'ONU, Farhan Haq, lors d'un point de presse à New York.

« Le travail n'est pas encore terminé. Notre objectif doit être d'arriver à zéro cas et il y a encore du travail à faire. C'est pourquoi un soutien financier et politique est nécessaire. Il n'y a pas de place pour la complaisance », a-t-il ajouté.
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