Safari International du Gulmu : un bilan « globalement satisfaisant » pour la première édition #aOuaga

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Safari International du Gulmu : un bilan « globalement satisfaisant » pour la première édition

Publié le jeudi 27 decembre 2012 | Sidwaya

© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Ouverture de Safari International : visite de presse Range de Pama ouest kompianga frontiere du Benin et du Togo.
Vendredi 21 décembre 2012. visite de presse Range de Pama ouest kompianga frontiere du Benin et du Togo.

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Ouvert le 20 décembre 2012, le Salon de la faune et des ressources induites (Safari international du Gulmu) a fermé ses portes, le 22 décembre. C’est le ministre de l’Environnement et du développement durable, Pr Jean Couldiaty, qui a prononcé le discours de clôture de l’évènement.

« Nous voilà au terme de la première édition du Safari international du Gulmu, tenue du 20 au 22 décembre 2012 et en attendant d’en faire un bilan exhaustif, je voudrais, au nom du Premier ministre traduire toute la reconnaissance du gouvernement pour la forte mobilisation des acteurs de la faune, de la pêche, des produits forestiers non ligneux, des populations de la commune de Fada et des nombreux invités venus de tout le pays et de la sous-région ».

Ce sont les mots introductifs du discours de clôture du Salon de la faune et des ressources induites (Safari international du Gulmu), prononcé par le ministre de l’Environnement et du développement durable, Jean Couldiaty. En effet, après trois jours d’exposition d’animaux, de poissons, de mets, de trophées de bustes d’animaux et de bien d’autres activités, telles les excursions dans les zones de concession, des courses de piroguiers et de pisteurs, cette première édition du Safari international du Gulmu a connu son apothéose le 22 décembre 2012. 130 exposants y ont pris part, au moins, 8 tonnes de gibier et autant de poisson ont été écoulées. En termes de prix, environ 5 millions de F CFA et 29 vélos ont été distribués à l’issue des compétions. Les transformatrices de la région ont vu, elles aussi, leurs capacités opérationnelles renforcées par du matériel d’une valeur de 10 millions de F CFA. La cérémonie de clôture fut également une occasion pour récompenser les meilleurs stands, le plus gros poisson et les meilleurs mets. Ils ont reçu des sommes allant de 20 000 à 50 000 FCFA, des vélos, des pirogues, des pagaies, des nappes de filet, des hameçons…. Pour ce qui est des retombées du salon, les organisateurs évoquent la prise de conscience et l’intérêt manifeste des populations pour la préservation et la valorisation des ressources forestières, fauniques et halieutiques, les partenariats établis entre les exposants et les invités étrangers, de même que les innovations en matière de transformation de la viande sauvage.

Pour le ministre Jean Couldiaty, « le Safari a donné l’occasion de réaffirmer la position stratégique de la région pour en faire un pôle de croissance basé sur le tourisme cynégétique et écologique, la pêche et la valorisation des produits forestiers ». Il a alors invité tous les acteurs du développement à s’engager dans la prise en charge des futures éditions. Aussi, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, ayant marqué son accord de principe pour l’institutionnalisation de l’évènement, son ministre Jean Couldiati a demandé aux autorités locales, en l’occurrence le gouverneur, d’adresser au gouvernement, le plus tôt possible, un projet de décret entrant dans ce cadre. Son souhait et celui de la population de l’Est est que le Safari se tienne, chaque année.
L’édition prochaine pourrait se tenir en décembre 2013. Les autorités ont d’ailleurs donné rendez-vous aux participants à cette date. Ils ont reçu, séance tenante, l’engagement du Ministère de l’environnement et du développement durable (MEDD) à les accompagner dans les futures éditions.

Pour le gouverneur de la région de l’Est, Bertin Somda, président du comité régional d’organisation du salon, il y a de réels motifs de satisfaction, au terme de cette première édition. « Je suis content de la tenue du Safari. Dans les autres régions, il y a des manifestations, mais à l’Est ici, nous n’avions rien à proposer, alors que la zone regorge de nombreuses potentialités », a-t-il dit. Il a néanmoins émis le vœu qu’à l’avenir, les fonds pour l’organisation soient disponibles plus tôt. Cela permettra, selon lui, de minimiser certaines contraintes. Le commissaire général du Safari, Urbain Bélemsebgo, s’est lui aussi réjoui du bilan provisoire. Il a souhaité que pour mieux réussir les prochaines éditions, un atelier-bilan soit dressé et un site définitif bien approprié à l’évènement soit dégagé. Certains exposants comme Yacouba Ouédraogo ont, pour leur part, déploré la mise en place tardive des stands (le jour de l’ouverture). « Prochainement, nous aimerions venir trouver les stands prêts », souhaite-t-il.
Le Safari international du Gulmu nourrit de grandes ambitions pour valoriser les potentialités de la région de l’Est.
Il entend se professionnaliser, à l’image du SIAO, du FESPACO et de la SNC.

Daniel ZONGO
Raphaël KAFANDO

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