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Préservation de la paix au Burkina Faso La FEME dit merci au Seigneur
Publié le jeudi 22 janvier 2015  |  Sidwaya




La Fédération des églises et missions évangéliques du Burkina (FEME) a organisé une messe d’action de grâce, le dimanche 18 janvier 2015, au temple Emmanuel sis au quartier 1200 logements de Ouagadougou. Les fidèles chrétiens venus de divers arrondissements de la capitale ont témoigné leur reconnaissance à Dieu pour la paix durable au Burkina Faso.

Le Burkina Faso demeurera un havre de paix. En témoigne, les récents évènements des 30 et 31 octobre derniers qui n’ont ébranlé la paix que connaît le peuple burkinabè depuis plusieurs décennies. La Fédération des églises et missions évangéliques du Burkina (FEME) qui, selon son premier responsable, pasteur Samuel Yaméogo, a œuvré à cela, à travers des louanges et prières, a organisé dans la soirée du dimanche 18 janvier 2015, au temple Emmanuel des 1200 logements de Ouagadougou, une messe d’action de grâce à Dieu. Pasteur Yaméogo a exprimé toute sa reconnaissance pour la protection que Dieu a accordé au peuple et à la nation burkinabè lors de l’insurrection populaire qui a entraîné la chute de l’ex-président du Faso, Blaise Compaoré.

Alors que les partisans de la modification ou non de l’article 37 de la Constitution campaient dangereusement sur leur position, les églises évangéliques organisaient et tenaient un mois de ferventes prières et d’intercession pour la paix au « pays des Hommes intègres », a affirmé M. Yaméogo. Selon lui, si le Burkina Faso a réussi à échapper à une crise aux multiples conséquences « c’est que Dieu a exaucé la prière des Burkinabè. Qu’il a fait un miracle pour notre cher pays en lui épargnant les affres d’une telle crise tant redoutée ». C’est pourquoi, il a traduit toute sa reconnaissance à Dieu qui, dans sa grâce incommensurable, a préservé le Burkina Faso du pire. Mais, il a invité les populations à prier pour les martyrs de l’insurrection et pour la consolation des cœurs des familles endeuillées.

Aux autorités de la transition, Samuel Yaméogo a souhaité que Dieu leur donne la santé et la sagesse afin qu’ils accomplissent bien le service que le peuple attend d’eux et qu’elles ne ménagent aucun effort pour la réconciliation des cœurs. D’ores et déjà, il a exhorté tous les Burkinabè à faire preuve de civisme, de pardon, de tolérance car le Burkina Faso doit demeurer une nation- famille. Car, selon la Bible, a déclaré M. Yaméogo: « Une maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Restons donc toujours unis, dans la foi en Dieu et dans le respect de notre prochain ». Et, Dieu attend de nous aussi que nous répondions à ce beau nom que nous nous sommes attribués : Burkinabè.

Et cette intégrité qui caractérise le peuple burkinabè doit être et demeurer imprescriptible aussi bien dans le programme du gouvernement de transition que dans ceux de tous les gouvernements à venir, a-t-il insisté. Pour le représentant du Premier ministre, Job Ouédraogo, compte tenu de la situation qui prévalait, toutes les communautés religieuses ont prié pour la paix. Cependant, il a souhaité que Dieu qui a veillé sur la nation burkinabè avant et pendant l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014. continue de toujours le protéger pendant la transition pour qu’il y ait des élections libres, transparentes et acceptées de tous. « Dieu merci, nous n’avons de guéguerre religieuse.

Préservons, l’unité, le pardon, la tolérance pour que la paix perdure dans notre pays. Nous allons toujours œuvrer pour la paix », a dit la présidente du Parti pour la démocratie et le changement (PDC), Sarah Seré Sérémé. Et le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Ziabré : « Au regard de ce qui s’est passé, nous pensons que la main de Dieu est sur le BF. Que cette paix perdue pour que nous soyons un pays de progrès ». Cette cérémonie a connu la participation de plusieurs hommes politiques et des présidents d’institution.


Abdel Aziz NABALOUM
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