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Budget national gestion 2015 : « Aucune dépense extra-budgétaire ne sera admise », Jean Gustave Sanon
Publié le mercredi 21 janvier 2015  |  Le Quotidien
Jean
© Autre presse par DR
Jean Gustave SANON, ministre de l’économie et des finances




Après l’adoption et le vote du budget de l’Etat gestion 2015, l’heure est venue pour le ministère de l’Economie et des Finances d’immerger les acteurs de la chaine de dépense dans la trame de la loi de finance budgétaire pour une gestion saine et optimale des ressources de l’Etat. La réduction du train de vie de l’Etat, la rationalisation de la masse salariale et la proscription des dépenses extra budgétaires ont été les principales bonnes pratiques recommandées par le ministre de l’Economie et des Finances, Jean Gustave Sanon à l’ouverture de la campagne d’information et de sensibilisation sur la loi de finance gestion 2015, le 20 janvier dernier à Ouagadougou .
Cette année encore et ce, depuis 2008, le ministère de l’Economie et des Finances a encore sacrifié à la tradition d’information et de sensibilisation sur le Budget national. Le 20 janvier dernier, c’était les acteurs de la chaine de dépense qui étaient la cible de l’exercice dans la somptueuse salle de Conférences de Ouaga 2000. Cette campagne vise à doter les participants de bagages informationnels nécessaires à la bonne gestion du budget de l’année 2015. L’ossature de la loi de finance gestion 2015 laisse transmettre les priorités que le ministre Jean Gustave Sanon a rappelé aux participants. Le secteur de la Justice, celui de la sécurité intérieure et de la défense du territoire national, de la bonne gouvernance et le renforcement des acquis sociaux constituent les 4 axes prioritaires de la loi de Finances. Mais dans un pays où tout est prioritaire, le ministre a su si bien rappeler que ces secteurs sont les plus prioritaires au regard du contexte de transition marqué par une réduction des recettes. A en croire une source documentaire, les recettes ont connu une baisse de l’ordre de 8,91 par rapport aux prévisions de 2014. Le ministre Jean Gustave Sanon a précisé que cette baisse est en partie liée à la baisse du cours de l’or et du coton d’une part et à la baisse des investissements du fait du risque d’instabilité qui planait sur le pays. « La sécurité est mère de l’investissement », dit-on. Au regard du diagnostic établi, le docteur Jean Gustave Sanon a clairement laissé entendre qu’ au regard des dépenses c’est un budget d’austérité qui est adopté du fait de certaines prévisions incertaines.

Les trois régimes prescrits
par le docteur Sanon

Face aux acteurs de la chaine de dépense, le ministre Jean Gustave Sanon n’y est pas allé du dos de la cuillère pour poser les garde fous à la mauvaise exécution du budget. La modestie doit être au cœur des pratiques, parce que l’Etat a tout intérêt à vivre à la hauteur de ses moyens. Dans cette perspective toutes les dépenses doivent être prévues et la passation des marchés publics doit respecter les règles en vigueur et encadrée par les principes en la matière dont la transparence. « Aucune dépense extrabudgétaire ne sera admise », a prévenu le ministre Jean Gustave Sanon. L’autre régime que le ministre a proposé est la réduction du train de vie de l’Etat. « Il faut réduire le train de vie de l’Etat », a-t-il martelé. Aussi le ministre Jean Gustave Sanon, a souhaité la rationalisation de la masse salariale. Sur ce dernier point, le ministre Jean Gustave Sanon a vite fait de recadrer le tir en précisant qu’il ne s’agit pas diminuer les salaires ni les indemnités des travailleurs. Mais une rationalisation du budget affecté aux dépenses courantes, car à l’en croire, ces types de dépenses ne profitent pas au développement, mais plutôt aux investissements. «c’est de faire en sorte que la masse salariale n’absorbe pas la plus grande proportion des ressources de l’Etat. Selon Alain Ouattara, directeur des applications à la direction générale des services informatiques au ministère de l’Economie et des Finances, le taux des salaires est très élevé et il appartiendra aux techniciens de faire des contrôles pour permettre la réduction du coût des salaires. Pourtant les dépenses de personnel sont de 4 69 214 720 000 francs CFA soit une hausse de 17% par rapport à 2014 et 40,88 % des ressources propres de l’Etat.

Par Saphnapanéa Roger
PAULDROIT
Judith N. Sanou
(Stagiaire)
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