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Présidentielle et législatives couplées en 2015 / 2 dates consensuelles : le 20 septembre ou le 11 octobre 2015
Publié le mardi 20 janvier 2015  |  Le Quotidien
Gouvernement
© aOuaga.com par G.S
Gouvernement de transition : premier Conseil des ministres de prise de contact
Lundi 24 novembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Les membres du gouvernement de transition se sont retrouvés, au lendemain de leur nomination, pour le premier Conseil des ministres de prise de contact. Photo : Auguste Denise Barry, ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité




Les échanges entre les partis politiques, la Commission électorale nationale indépendante et le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité se sont poursuivis pour déterminer le calendrier électoral. A l’issue des débats entre les acteurs politiques, deux dates ont fait l’objet de consensus pour la tenue des élections présidentielle et législatives couplées. Il s’agit de la date du 20 septembre ou du 11 octobre 2015 pour la tenue des élections. Tous sont unanimes pour que les élections municipales interviennent suite aux élections couplées. D’un coût global estimé à 50 milliards de F CFA, le président de la CENI a indiqué qu’il y a un manque à gagner de 25 milliards de F CFA pour l’organisation des élections. A en croire le ministre, il sera difficile d’organiser le vote des Burkinabè de l’étranger pendant la Transition.

Pendant quatre heures d’horloge, les représentants de 107 partis politiques se sont concertés en vue de dégager un consensus autour de la date des élections présidentielle et législatives couplées de 2015. Cette rencontre qui a été présidée par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Auguste Denise Barry, représentant le Premier ministre et a connu la présence du président de la Commission électorale nationale indépendante. A l’entame, le ministre Auguste Denise Barry a salué la présence des partis politiques à cette concertation et a décliné les grands objectifs qui ont consisté en la détermination d’un calendrier électoral qui permettra la tenue de l’élections présidentielles au terme de la Transition. Quant au président de la CENI, Barthelemy Kéré, il a expliqué les avantages et les inconvénients pour ce qui est des différentes dates à savoir le 20 septembre 2015, le 11 octobre 2015. Il a demandé à ce que les acteurs politiques réfléchissent profondément afin qu’avec le concours de l’ensemble des acteurs de la vie politique, des élections crédibles, transparentes soient organisées avant la fin de la Transition. « L’Afrique et le monde entier nous regardent. Il nous appartient que nous soyons responsables en organisant des élections réussies », a t-il déclaré. Suite à ces interventions, les représentants des partis politiques ont échangé à bâtons rompus avec les membres du présidium en l’occurrence le ministre Auguste Denise Barry et le président de la CENI.

Auguste Denise Barry s’explique à l’issue des échanges

Au terme des échanges, le ministre Auguste Denise Barry a laissé entendre ceci : « Nous nous sommes retrouvés ce matin pour avoir la réponse définitive des différents partis politiques sur le calendrier électoral. Nous avons échangé et les avis sont diversifiés. Il se dégage deux dates consensuelles pour l’élections présidentielle et législatives couplées pour le 20 septembre 2015 ou le 11 octobre 2015. Les élections municipales sont prévues pour janvier 2016. Certains partis politiques ne partagent pas cet avis mais il leur appartient de s’inscrire dans la dynamique du consensus qui se dégage autour de ces deux dates. Nous allons transmettre ces conclusions à qui de droit de sorte à ce que le président de la Transition et le chef du gouvernement de la Transition puissent décider de la date définitive des élections. En ce qui concerne le financement, il y a une volonté qui s’est dégagée au niveau de la communauté internationale d’accompagner le Burkina qui est dans une situation particulière. On n’aurait pas demandé un effort à la communauté internationale mais nous sommes dans une situation de crise. Dans ce sens, la semaine dernière le groupe de contact international avec la Transition a souhaité que la communauté internationale puisse se mobiliser aux côtés du Burkina. Nous allons trouver le budget nécessaire très rapidement en comptant sur les partenaires extérieurs. En ce qui concerne le vote des Burkinabè de l’étranger, il est vrai qu’ils sont Burkinabè à part entière et que nous devrons travailler à ce qu’ils votent conformément aux dispositions constitutionnelles prévues en la matière. Au regard de la réalité sur le terrain et des moyens à engager, il est difficile d’organiser le vote des Burkinabè de l’étranger durant la Transition. Cela nous peine d’arriver à un tel consensus mais s’il faut réussir des élections crédibles et transparentes, nous devrons avoir le courage de mettre de côté tout ce qui peut faire échouer le processus électoral. Les uns et les autres ont soutenu qu’il faut faire en sorte que les Burkinabè de l’étranger ne puissent pas se sentir abandonner mais il sera difficile qu’ils votent lors de ces élections », a expliqué Auguste Denise Barry. Attendons de voir la date qui nous sera définitivement communiquée parmi les deux dates choisies pour les élections couplées. A en croire les explications relatives à l’organisation des élections, à savoir la prévision d’un second tour à l’élection présidentielle, il faut retenir une date qui permette de prendre en compte les recours s’il y en a et ce, avant la fin de la période transitoire prévue pour courant Novembre 2015. Dans ce sens, le 20 septembre 2015 serait-t-elle la bonne date ? Attendons de voir1
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