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Zéphirin Diabré, président de l’UPC : "Un nouveau Burkina est né les 30 et 31 Octobre"
Publié le samedi 17 janvier 2015  |  Partis Politiques
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© Partis Politiques par DR
Les militants de l`Union pour le progrès et le changement (UPC) se sont souhaité une bonne année lors d`une cérémonie de présentation de voeux. Photo : Zéphirin Diabré, président de l`UPC




Les militants de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) se sont souhaité une bonne année le 12 janvier dernier à Ouagadougou à l’occasion d’une cérémonie de présentation de voeux. Nous vous proposons ci-dessous le discours prononcé par le président du parti, Zéphirin Diabré.


Mesdames et Messieurs les Représentants des Organes de Presse,
Mesdames et Messieurs les Membre du Bureau Politique National de l’UPC,
Militantes, militants et sympathisants de l’UPC,
Mesdames et Messieurs,
La direction politique de l’Union pour le Progrès et le Changement est heureuse de vous accueillir ce jour au siège de notre parti, pour cette cérémonie de présentation de vœux.
A l’orée de l’an 2015, notre parti souhaite à tous les Burkinabè une très bonne et très heureuse année, faite de santé de fer, de longévité, de concorde familiale, de succès professionnel, de paix et de stabilité pour notre pays.
A tous nos militants et sympathisants de l’UPC, et à leurs familles, notamment les femmes et les jeunes, la direction nationale souhaite une très bonne et très heureuse année, et forme les vœux que cette année soit porteuse de succès éclatant pour notre parti, dans cette phase politique tant cruciale pour le combat inlassable que nous menons pour l’alternance.
Nos vœux de bonne et heureuse année s’adressent aussi à tous les partis politiques de l’ancienne opposition regroupée au sein du CFOP et à leurs militants, et aux côtés desquelles notre parti a mené le combat farouche contre la mise en place du Sénat et la révision de l’article 37 de la constitution. A eux tous, nous associons fortement toutes les organisations de la société civile, et tous les citoyens de notre pays, dont la contribution inestimable a permis d’éviter la forfaiture qui se préparait.
En ces instants particuliers, nos pensées vont aussi vers les formations politiques de l’ancienne majorité, avec qui nous avons eu des divergences politiques fortes, auxquelles nous nous sommes durement confrontées autour de la question de la révision de l’article 37. Ils sont nos adversaires. Ils ne sont pas nos ennemis, puisque nous sommes tous Burkinabè et acteurs de la même scène politique. Nous souhaitons à leurs dirigeants, à leurs militants et sympathisants une bonne santé et une longévité. Mais ils comprendront bien que nous ne pouvons pas leur souhaiter du succès dans leurs entreprises, sauf s’ils renoncent définitivement à leur manière de voir les choses, et rejoignent le camp de l’alternance et du vrai changement, ce à quoi nous les invitons fortement.
Nos vœux de bonne et heureuse année s’adressent également à tous les amis et partenaires du Burkina, pays ou organisations, qui accompagnent notre peuple dans sa lutte pour le progrès.
Nos vœux de bonne et heureuse année s’adressent enfin à la presse de notre pays qui fait un travail inlassable d’information et de sensibilisation, et dont la force de l’’engagement s’est démontrée au cours du combat récent mené par notre peuple. L’UPC souhaite que 2015 soit pour la presse burkinabè une année de santé de fer, d’élargissement des libertés, et de succès professionnel individuel et collectif.
Mesdames et messieurs,
C’est un lieu commun de dire que cette présentation de vœux, plus que celles des années précédentes, revêt un caractère particulier. L’année qui s’achève a été le théâtre d’évènements socio politiques importants, dont le caractère historique n’est plus à démontrer. Debout comme un seul homme, le peuple burkinabè s’est dressé contre la tentation du pouvoir à vie. L’insurrection populaire des 30 et 31 Octobre a été le point d’orgue de la lutte engagée depuis 2013 contre la mise en place du Sénat, et a montré que lorsque l’essentiel était en jeu, les Burkinabè savaient dépasser leurs différences, pour faire un front commun.
Notre parti est très fier de sa participation à ce combat, non seulement en tant que force politique, mais aussi en tant que Chef de file de l’opposition.
Un nouveau Burkina est né les 30 et 31 Octobre. Il a été irrigué par le sang de nos martyrs, pour qui nous avons en ces instants une pensée toute émue. Son avènement a été soutenu par la sueur, les blessures de nombreux concitoyens, à qui nous souhaitons de retrouver santé et joie de vivre.
La transition voulue par tous, et qui est en marche, doit déboucher sur des élections libres et transparentes qui consacreront le retour de notre pays à la légalité constitutionnelle.
Notre parti réaffirme son soutien et ses encouragements aux autorités, au gouvernement et aux structures de la transition. L’UPC ne ménagera aucun effort pour que cette Transition se déroule le mieux possible, pour le bonheur des Burkinabè.
Ce qui est maintenant en jeu, c’est l’avenir de notre pays, et sa reconstruction sur des bases politiques et socio-économiques nouvelles et saines. Pour cette reconstruction, notre pays aura besoin du concours de tous, mais plus particulièrement de la détermination des femmes, et de l’énergie de sa jeunesse.
L’UPC souhaite qu’il soit dit un jour, que 2015 a été l’année où notre jeunesse a pris réellement le pouvoir ! La jeunesse prendra le pouvoir en faisant valoir ses aspirations, en faisant triompher ses idées, en imposant ses choix dans le débat national, et en investissant les responsabilités dans tous les domaines.
Notre pays a besoin d’une vraie démocratie libérale, une démocratie républicaine et citoyenne, conforme à la philosophie des pères fondateurs du libéralisme politique, une démocratie dans laquelle toutes les opinions, qu’elles soient de gauche, du centre ou de la droite, pourront s’exprimer et compétir sur des bases égalitaires pour la conquête du pouvoir. Une démocratie libérale, c’est-à- dire une démocratie où communistes, socialistes, socio démocrates, centristes, libéraux et conservateurs ont leur place dans le débat démocratique. Une démocratie vraiment libérale, c’est-à-dire marquée du sceau de la séparation des pouvoirs, de la responsabilité limitée de l’exécutif, de la force du contrôle parlementaire, et de l’indépendance de la justice. Une démocratie où la presse, qu’elle soit d’opinion ou d’information, exerce en toute liberté. Une démocratie où c’est le suffrage populaire, libre et transparent, qui décide qui doit détenir le pouvoir.
La démocratie nouvelle que nous voulons pour notre pays ne réussira pas si elle ne donne pas à la jeunesse toute la place qu’elle mérite. L’UPC se réjouit de voir qu’à la faveur de la lutte menée, une nouvelle génération d’acteurs citoyens ont fait irruption sur la scène politique ou de la société civile. Cette évolution réjouit notre parti, qui est lui-même u creuset de la jeunesse, et qui a fait de la recherche de nouveaux talents et de la relève générationnelle, une priorité. L’arrivée de ces nouveaux acteurs ouvre la voie à un débat démocratique dominé par une confrontation d’idées neuves, et non par le ressassement de vieilles querelles partisanes.
Notre pays aspire aussi à construire une nouvelle économie, fondée sur l’action combinée d’un Etat développeur et d’un secteur privé dynamique, qui joue le rôle de véritable moteur de la croissance. Notre pays a plus que jamais besoin d’une économie qui encourage la libre entreprise, où les projets et les promoteurs sont jugés sur leurs valeurs intrinsèques, et non en fonction des relations de copinage qu’ils entretiennent avec tel ou tel « mogo » puissant.
Là aussi, l’opinion de l’UPC est que le Burkina nouveau ne réussira pas, s’il ne donne pas à l’énergie de notre jeunesse, l’occasion de bâtir cette nouvelle économie. Notre jeunesse doit être le fer de lance de la construction de la nouvelle économie. Pour ce faire, elle doit se convaincre une fois pour toutes, qu’elle ne doit pas attendre tout de l’Etat, ni croire qu’il n’y a pas d’autres possibilités dans la vie que d’être fonctionnaire de l’Etat. Notre jeunesse doit renouer avec les vertus de la liberté d’entreprendre, redécouvrir les charmes de l’esprit d’entreprise qui anime les acteurs économiques des pays émergents, voire haut et loin, et fournir un jour à notre pays une classe d’entrepreneurs qui, après avoir réussi sur place, iront racheter des entreprises à la bourse de New York, à celle de Londres ou de Tokyo!
Notre jeunesse doit fournir le contingent des nouveaux managers de notre économie, qui mettent en œuvre les méthodes modernes de gestion, qui comprennent les enjeux de la mondialisation, et qui savent que pour qu’un pays avance, il faut, certes, que l’Etat joue son rôle d’organisateur, de régulateur et de protecteur des plus vulnérables, mais il faut surtout que sa classe d’entrepreneurs aient de l’imagination et arrivent à vendre quelque chose aux autres pays et au monde !
Enfin, le Burkina nouveau que l’UPC appelle de ses vœux sera bâti autour d’une société nouvelle, pétrie des valeurs historiques et culturelles qui sont le fondement même du Burkindlim. (notez bien ce terme et ne le laisser pas voler par les politiciens).
Nos ancêtres ont fondé la grandeur de notre nation sur certaines valeurs incarnées par ses hommes : la liberté, le patriotisme, le courage, le travail, l’excellence, l’intégrité, la sobriété, la patience, la justice, la solidarité. C’est cela les fondements du Burkindlim !
Mesdames et Messieurs,
Notre souhait est qu’en 2015, à la faveur des consultations à venir, les valeurs du Burkidlim que porte notre parti triomphe, pour le bien de tous les Burkinabè.
A tous les Burkinabè sans distinction aucune, et à vous tous ici présents, l’Union pour le Progrès et le Changement vous redis : très bonne et très heureuse année 2015 !

Je vous remercie

N.B : la titraille est du site
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