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Le Gouvernement burkinabè accorde des permis d’exploitation à quatre sociétés minières
Publié le vendredi 16 janvier 2015  |  Agence de Presse Africaine
Mine
© aOuaga.com par A.O
Mine de manganèse de Tambao : la société PAB S.A a son permis d`exploitation
Mercredi 14 mai 2014. Ouagadougou. Hôtel Laico. Le ministre de l`Energie et de l`Energie, Lamoussa Salif Kaboré, a officiellement remis le permis d`exploitation de la mine de manganèse de Tambao à la société Pan African Burkina (PAB) S.A




Le gouvernement burkinabè vient d’attribuer des permis d'exploitation à quatre sociétés minières étrangères, a appris APA auprès du ministère en charge des Mines.

Le premier permis d'exploitation industrielle de grande mine d'or a été accordé à Konkera SA, sur une superficie de 64,3 km2, pendant sept ans, à Batié, au sud-ouest du pays.

Le deuxième permis a été octroyé à Houndé Gold Operation SA, qui a été autorisée à exploiter pendant huit ans l'or à Houndé (23,1 km2), à l'Ouest.

Roxgold Sanu SA bénéficie du troisième permis (15,6 km2) à Bagassi, dans la région de la Boucle du Mouhoun.

Le potentiel de réserves minérales est évalué à 22,7 tonnes d'or brut dans cette zone.

Le quatrième permis d'exploitation aurifère a été accordé à Gryphon SA, dans les communes de Niankorodougou et de Dakoro, dans la région des Cascades. Ce permis couvre une superficie initiale de 88,6 km2.

“Ces différentes attributions visent la mise en place desdits projets aurifères et l'augmentation des retombées socio-économiques des produits miniers pour le pays », estime le gouvernement.

Le quatrième pays minier africain (derrière l'Afrique du sud, le Ghana et le Mali) enregistrait en 2014, 986 autorisations et titres miniers valides, 8 mines industrielles d'or en production, une mine de zinc et de nombreux projets de recherche géologique et minière prometteurs.

Au regard de la faiblesse de la part d'action pour l'Etat (10%) et de la faible transparence dans la production et les transactions financières, le gouvernement de transition devrait engager des réflexions en vue d'augmenter la part de l'Etat, comme le réclame la puissante société civile qui a beaucoup contribué à faire chuter Blaise Compaoré, en fin octobre 2014.


TT/cat/APA
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