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Nelspruit-Bata : le chemin de croix des Etalons
Publié le vendredi 16 janvier 2015  |  Sidwaya
CAN
© AFP par DR
CAN 2013: Equipe des Etalons du Burkina Faso en finale face aux supers Eagles du Nigeria
Dimanche 10 février 2013. Johannesburg. Finale de la 29eme édition de la coupe d`Afrique des nations.




Le Burkina a encore du chemin à faire pour professionnaliser la gestion de son équipe nationale fanion. Certes, toutes les péripéties vécues au cours du voyage entre Nelspruit et Bata ne sont pas à mettre au seul compte de la mauvaise gestion du périple côté burkinabè. Mais un minimum d’organisation aurait pu éviter certaines choses pour permettre un trafic fluide des Etalons en route pour la CAN. Après leur dernier match de préparation contre le Botswana, on a annoncé le vol pour Bata à 10h00, heure locale (8h00 TU) depuis le Kruger Mpumalanga international airport de Nelspruit. C’est donc sans petit déjeuner dans le ventre que les joueurs arrivent à l’aéroport. Le temps d’attente est plus long que prévu. Au lieu de 10h00, heure locale et 8h00 TU comme annoncé, un grain de sable est venu se mettre dans la coordination entre la compagnie de transport et les autorités burkinabè. Ethiopian airlines avait donné ses heures en GMT et la partie burkinabè ne l’avait pas saisi de cette oreille. Deux heures donc de perdues à l’aéroport de Nelspruit pour des joueurs qui ont joué la veille et qui n’ont pas pris de petit déjeuner avant d’être au rendez-vous. C’est finalement vers 12h00, heure locale donc 10h00 TU que Ethiopian fend les airs de Nelspruit pour la Guinée Equatoriale. Les joueurs, qui s’attendaient au moins à un repas comestible dans l’avion pour prendre des forces, seront servis par des plats froids et pas appétissants de la part de l’équipage de l’avionneur. Ils boycottent tous le repas. Le ministre des Sports, David Kabré à bord et témoin de la scène marque sa désapprobation et menace de se plaindre auprès de la compagnie, sinon même rompre le contrat si pareil cas se reproduit. Les Etalons n’étaient pas encore au bout de leur surprise. La délégation burkinabè, qui avait souhaité atterrir directement à Bata, se heurtera au refus des responsables équato-guinéen qui exigent que les Burkinabè passent par Malabo avant d’aller à Bata. Ethiopian airllines atterrit donc dans la capitale politique équato-guinéenne. C’est donc un vol local qui devait donc transférer toute la délégation à Bata. Ce vol se fera désirer et les Etalons traîneront à l’aéroport plus de deux heures encore après avoir fait près de six heures de vol entre Nelspruit et Bata. L’avion à hélice affrêté par la CAF pour les Etalons était trop juste pour acheminer délégation et bagages dans la capitale économique de la Guinée Equatoriale. Les bagages sont donc laissés à Malabo malgré la vive protestation des autorités burkinabè. La compagnie ayant promis de les acheminer au petit matin à destination. Arrivés à Bata, les joueurs constatent que l’hôtel à eux attribué n’était pas un havre de paix. Tard dans la nuit, Charles Kaboré accompagné du ministre sortent pour venir visiter le site réservé par le ministère des Sports pour les membres de sa délégation. Ce site situé à un jet de pierre de l’aéroport, requiert l’assentiment du capitaine des Etalons et au matin, ils aménagent en ce lieu libérant l’hôtel de Fédéraçion jouxtant le stade de Bata et fréquenté par de nombreux badauds et de journalistes, ne permettant pas ainsi un repos et une intimité des joueurs. Ainsi donc, les Etalons auront perdu un jour et demi sans s’exercer pour un voyage qui ne devait prendre tout au plus que sept heures. En plus, dans la matinée du jeudi, le programme n’était pas encore disponible pour permettre aux Etalons de connaître leur aire d’entraînement l’après-midi. Même si les Burkinabè de Bata ont réservé un accueil chaleureux aux joueurs, force est de constater que l’équipe nationale burkinabè a laissé une énergie considérable au cours de ce transfert vers Bata. Les autorités fédérales devront être plus regardantes et plus rigoureuses pour que les Etalons n’aient plus à supporter pareille pratique qui affecte sérieusement leur moral.


- Béranger ILBOUDO
Envoyé spécial
à Bata (Guinée Equatoriale)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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