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Elections de 2015 au Burkina faso: c’est le temps des calculs
Publié le vendredi 16 janvier 2015  |  L`Observateur Paalga
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© Autre presse par DR
le président de la CENI, Me Barthélemy Kéré




Lors de sa rencontre ce mardi avec les responsables des partis politiques, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Auguste Denise Barry, l’a annoncé. Selon le calendrier ébauché par les autorités de la transition en concertation avec la CENI, le calendrier suivant est en train de se dessiner : « présidentielle et législatives couplées le 20 septembre avec décalage des municipales au 08 novembre 2015».



Une indication qui, même si elle ne constitue pour l’instant qu’une base de discussion au sein de la classe politique, préfigure pourtant ce que d’aucuns se plaisent à qualifier de «temps des calculs».

Calculs au sujet du couplage ou du non-couplage. Il y a ceux, d’une part, qui se sentiront obligés en tant que chef de parti de se porter candidats à la présidentielle sans pour autant avoir de bonnes chances d’être élus et qui gagneraient par ailleurs à figurer, en guise de lot de consolation, sur la liste des députés.

En cas de couplage, ces derniers, dépourvus du don d’ubiquité, c’est-à-dire ne pouvant pas être sur deux fronts à la fois, devront faire des choix douloureux, entre l’ombre de la présidentielle et la proie des législatives.

D’autres par contre, qui comptent sur leur chance de remporter le siège de Kosyam, ne sont pas sûrs que le couplage de la présidentielle et des législatives leur profitera.

En effet,un décalage même léger pourrait conférer au gagnant de Kosyam une sorte de prime au vainqueur, c’est-à-dire une majorité parlementaire confortable à l’issue du scrutin législatif qui suivrait.

Calcul également au sujet de la participation des Burkinabè de l’étranger. Eventualité renvoyée à 2020 s’il faut en croire le communiqué du Groupe international de contact. Et force est de reconnaître que pour ce coup-ci, aussi bien les autorités de la Transition que la plupart des ténors de la scène politique avaient des raisons de tout redouter du vote de nos compatriotes résidant à l’extérieur.

Et ce disant, tous craignaient qu’une circonscription électorale comme celle de Côte d’Ivoire où nous comptons des millions d’électeurs ne fasse basculer le scrutin présidentiel au profit du CDP, faisant de l’ancien parti majoritaire le vainqueur ou l’arbitre incontournable de la course vers Kosyam.

Mais ce qui reste certain, c’est que le Burkina est bien parti pour réaliser le rêve de toute une génération, des élections véritablement libres, transparentes et, en prime, plus ou moins équitables grâce au fichier biométrique qui sans être une panacée minimisera les risques de fraudes.

A cela s’ajoute l’annonce des candidatures de certaines personnalités telles que Djibrill Bassolé ou Jean-Baptiste Natama qui n’aborderont pas ce scrutin avec en tête la seule devise olympique : «l’essentiel, c’est de participer». Ils devront croiser le fer avec des personnalités politiques, des vétérans rompus aux batailles électorales et qui ne s’en laisseront pas conter.

Alors pour une fois, les jeux semblent vraiment ouverts, car depuis l’exception de 1978, notre pays est promis à une présidentielle et des législatives dont les résultats ne sont pas connus d’avance.

Marie Ouédraogo
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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