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Burkina: Zida propose le 20 septembre pour les élections présidentielle et législatives (UA)
Publié le mercredi 14 janvier 2015  |  AFP
Gouvernement
© aOuaga.com par G.S
Gouvernement de transition : premier Conseil des ministres de prise de contact
Lundi 24 novembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Les membres du gouvernement de transition se sont retrouvés, au lendemain de leur nomination, pour le premier Conseil des ministres de prise de contact. Photo : Yacouba Isaac Zida, Premier ministre et ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants




Ouagadougou - Le gouvernement burkinabè a proposé d’organiser simultanément les présidentielles et les législatives le "20 septembre" afin de mettre fin à la transition ouverte, après le départ du pouvoir de Blaise Compaoré, chassé par une insurrection populaire le 31 octobre à l’issue de 27 ans de règne.

"Nous avons échangé avec le gouvernement et le Premier ministre (Yacouba) Zida nous a dit qu’il proposait la tenue de la présidentielle et des législatives de façon couplée le 20 septembre", a déclaré mardi à l’AFP le commissaire à la paix et à la sécurité de la Commission de l’UA, Smaïl Chergui.

Dans un document consulté par l’AFP, le ministre de l’Administration territoriale (intérieur) Auguste Denise Barry propose également d’organiser les élections municipales le 8 novembre prochain.

M. Chergui s’exprimait à l’issue de la réunion du "groupe de contact" encadrant la transition au Burkina, composé de représentants de l’ONU, de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), ainsi que de la France, des Etats-Unis, de l’Union européenne et de partenaires financiers, tels que la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international (FMI).

Le responsable africain a cependant précisé que des consultations auront lieu "lundi" entre le gouvernement, la société civile et les partis politiques pour fixer "les dates définitives" de la présidentielle et des législatives qui seront "couplées" et qui seront suivies des élections locales.

M. Chergui a indiqué que la communauté internationale était assez satisfaite de la volonté du gouvernement et des acteurs de la transition de respecter les délais de remise du pouvoir à un président démocratiquement élu "le 19 novembre".

"Ce qui est assez précis et qui reflète la volonté des partis politiques et de la société civile, c’est réellement de respecter la date limite du 19 novembre pour que le nouveau chef d’Etat prête serment et prenne ses fonctions à cette date", a indiqué M. Chergui qui avait appelé à l’ouverture des travaux au respect "scrupuleux" de la date butoir.

"Tout le monde a été unanime pour souligner la maturité du peuple burkinabè et du gouvernement de transition qui fait du bon travail. Il y a une volonté unanimement proclamée de voir les choses se dérouler dans les délais, personne n’entend sortir des délais et tout ça c’est remarquable", a dit Edem Kodjo, l’envoyé spécial de l’UA pour le Burkina.

"Si toutes les transitions étaient comme celles du Burkina, on n’aurait pas beaucoup de problème parce qu’il y a ici une volonté de respecter la parole donnée", a-t-il noté.

Le Burkina Faso vit une "transition" depuis la chute le 31 octobre du président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans, balayé par une insurrection populaire.

Un duo civilo-militaire constitué du président Michel Kafando, un diplomate à la retraite, et du Premier ministre Isaac Zida, un lieutenant-colonel, dirige le pays jusqu’à la tenue de ces élections.

roh/ck/jr
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