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Transition au Burkina : le Groupe de suivi ausculte le processus
Publié le mardi 13 janvier 2015  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par A.O
Suivi de la transition : le Groupe international tient sa première réunion
Mardi 13 janvier 2015. Ouagadougou. Hôtel Laico. Le Groupe international de suivi et d`accompagnement de la transition pour le Burkina Faso (GISAT-BF) a ouvert les travaux de sa première réunion inaugurale en présence du président du Faso par intérim Michel Kafando




Le Groupe international de suivi et d’accompagnement de la transition pour le Burkina Faso (GISAT-BF) tient sa réunion inaugurale toute la journée du 13 janvier 2015 à Ouagadougou. L’examen des aspects politiques, économiques et financiers de la transition, les échanges avec le Conseil national de la transition (CNT), les partis politiques et la société civile sont au menu de la rencontre inaugurée par le président du Faso par intérim, Michel Kafando.


Hormis la cérémonie d’ouverture, la réunion inaugurale du Groupe international de suivi et d’accompagnement de la transition pour le Burkina Faso (GISAT-BF) comporte trois autres temps forts découpés en sessions. La première session est les aspects politiques qui va donner lieu à un exposé du gouvernement burkinabè sur la situation politique et institutionnelle d’ensemble, le processus électoral et la réconciliation nationale et les réformes. La deuxième est les aspects économiques et financiers de la transition marquée par des remarques introductives du gouvernement et des interventions d’institutions comme l’UEMOA, le PNUD, la BAD, la Banque mondiale et le FMI. La troisième et dernière session est les échanges avec le Conseil national de la transition (CNT), la classe politique et la société civile découpée elle même en des déclarations des parties prenantes burkinabè de la transition et des échanges de vues. La réunion est prévue pour s’achever au terme de la journée par l’adoption de conclusions et une conférence de presse de clôture.
Avant le début des travaux proprement dits, les co-présidents du GISAT-BF et le président du Faso, président de la transition, Michel Kafando, se sont adressés aux participants. Dans son allocution, le commissaire paix et sécurité de l’Union africaine (UA), Ismaël Chergui, a salué la dignité, la responsabilité et l’esprit de compromis de la gestion de la transition. Il a dit être venu à la réunion inaugurale pour "convenir avec les acteurs burkinabè des modalités d’un soutien renforcé et coordonné à l’entreprise engagée".
A sa suite, le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Kadré Désiré Ouédraogo, a relevé qu’il est attendu lors de la réunion que les autorités de la transition donnent des indications sur "les orientations, les politiques, les mesures prises et à prendre ainsi que les défis à relever dans le cadre d’un chronogramme articulé de la transition". Un chronogramme dont il espère qu’il répondra à l’invite du dernier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO aux autorités de la transition pour un respect scrupuleux du délai imparti pour l"organisation des élections en novembre 2015.
De son côté, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas, a félicité les acteurs de la transition burkinabè pour "le travail accompli jusqu’ici et pour la détermination à maintenir le cap". Et ce, après avoir relevé que des "progrès significatifs" ont été réalisés.
Le Président du Faso par intérim, Michel Kafando, s’est réjoui de la tenue de la réunion à exactement 2 mois après l’adoption de la charte de la transition. Il a aussi souligné suivre avec beaucoup d’intérêt le travail du GISAT et les pays amis du Burkina et attend avec impatience les conclusions de la rencontre du jour.
Pour rappel, le Groupe international de suivi et d’accompagnement de la transition pour le Burkina Faso (GISAT-BF) a été conjointement créé par l’ONU, l’Union africaine et la CEDEAO. Son objectif est de permettre aux pays voisins du Burkina, à d’autres parties de la région et aux partenaires internationaux de développement de soutenir la transition de façon concertée de manière à faciliter l’assistance de la communauté internationale en termes de mobilisation des ressources nécessaires en appui aux efforts nationaux.

Séni DABO
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