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Burkina: l’UA exhorte le gouvernement à conduire la transition politique "à bon port"
Publié le mardi 13 janvier 2015  |  AFP
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© aOuaga.com par A.O
Suivi de la transition : le Groupe international tient sa première réunion
Mardi 13 janvier 2015. Ouagadougou. Hôtel Laico. Le Groupe international de suivi et d`accompagnement de la transition pour le Burkina Faso (GISAT-BF) a ouvert les travaux de sa première réunion inaugurale en présence du président du Faso par intérim Michel Kafando. Photo : Ismaël Shergui, commissaire paix et sécurité de l`Union africaine




Ouagadougou - L’Union africaine (UA) a exhorté mardi le gouvernement burkinabè à conduire la "transition" politique "à bon port", en organisant d’ici novembre des élections "libres, transparentes et régulières" après la chute du président Blaise Compaoré le 31 octobre dernier.

Le "groupe de contact" encadrant la transition au Burkina, composé de représentants de l’ONU, de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), ainsi que de la France, des Etats-Unis, de l’Union européenne et de partenaires financiers, tels que la Banque mondiale ou le FMI (Fonds monétaire international), s’est réuni mardi à Ouagadougou.

L’UA, en préambule de cette réunion, a "exhorté" le gouvernement à "conduire la transition à bon port", soit à organiser les scrutins présidentiels et législatifs "dans les délais convenus", c’est-à-dire d’ici novembre 2015, a déclaré le commissaire à la paix et à la sécurité de la
Commission de l’UA, Smaïl Chergui.

La réunion du groupe de contact vise à obtenir des autorités de transition un calendrier clair des élections, a indiqué le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo.

"La communauté internationale attend avec un vif intérêt les indications des autorités sur les orientations, les politiques, les mesures prises et à prendre ainsi que les défis à relever dans le cadre d’un chronogramme articulé de la transition", à laquelle les élections doivent "mettre fin", a-t-il remarqué.

"Le temps imparti à la transition presse, car il ne reste plus que 10 mois pour arriver au point d’achèvement avec l’élection d’un nouveau président", a reconnu le président intérimaire Michel Kafando, assurant que "le gouvernement est conscient des enjeux et des défis" à relever.

"Le compte à rebours a déjà commencé pour la transition politique", a poursuivi M. Kafando, qui a demandé l’appui de la communauté internationale pour un retour définitif à l’ordre constitutionnel.

Le Burkina Faso vit une "transition" depuis la chute le 31 octobre du président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans, balayé par une insurrection populaire.

Un duo civilo-militaire constitué du président Michel Kafando, un diplomate à la retraite, et du Premier ministre Isaac Zida, un lieutenant-colonel, dirige le pays jusqu’à la tenue de ces élections.

roh/jf/mba
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